Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, à chacun son travail.
Les constructeurs ne sont pas mandatés pour légiférer. Les politiques, si.
On ne demande pas aux constructeurs d'être vertueux, mais de faire prospérer leur entreprise tout en respectant la loi. C'est à peu près ce qu'ils font dans l'ensemble, pour la simple raison qu'ils n'ont pas d'autre choix.
Quant à ton raisonnement sur la pollution, il est pour le moins curieux. Je pense, peut être naïvement, que s'ils pouvaient être dans les clous à la foi pour les normes et en utilisation normale, ils le feraient tous.
Les constructeurs ne sont en effet pas des représentants élus pour légiférer. C'est le boulot des députés. Mais ça c'est la théorie.
Dans la réalité les constructeurs font la réglementation en faisant un pression permanente sur les députés par la menace de la délocalisation et du chantage à l'emploi.
Les constructeurs font comme toutes les multinationales. Ils pèsent de tout leur poids sur les élus pour obtenir les réglementations qui les arrange. Facile ensuite de respecter la loi.
Et si une loi qui n'est pas en leur faveur est malgré tout votée, ils s'arrangent pour la contourner.
Et comme pour toute multinationale, ce qui prévaut, c'est la maximisation des marges.
Donc si la marge est plus conséquente en faisant perdurer des technologies aux émissions toxiques au dessus des normes plutôt qu'en investissant sur la mutation de tous les modèles en hybride (par exemple) pour être dans les clous par rapport aux normes d'émissions, et bien leur choix est vite fait.
Et c'est d'ailleurs bien le choix de la maximisation de la marge qui a été choisi par les constructeurs. On le contate à travers les tests de l'UTAC.