Bonjour,
Oui... enfin je peux vous confirmer que
le gros des journalistes reste le postérieur bien vissé dans son fauteuil de bureau, que ce soit dans la presse informatique, industrielle ou automobile, des secteurs que j'ai longtemps côtoyés étroitement, et auxquelles j'ai participé le temps de la désillusion.
Alors comment ils font pour sortir leurs revues : simple, ils dévorent toutes les revues étrangères et rédigent à leur sauce les articles parus dans des revues de renom.
Le travail du journaliste lambda se résume ainsi à sélectionner dans la presse les modèles automobiles susceptibles d'intéresser le chaland, puis c'est évident à reformuler l'essai en y intégrant toutes les convictions et autres idées reçues totalement aberrantes : ce sera crédible puisque ce sont le plus souvent des idées bien établies, qu'elles soient fausses importe peu !
Ah j'oubliais, il faut aussi franciser certaines impressions, puisqu'en France, tout est différent.

Mettez en parallèle que ces journalistes
- le plus souvent parisiens viennent au travail en RER et Métro,
- que n'ayant pas vraiment besoin d'une voiture pour leurs trajets quotidiens, ils se contentent d'une Super5 ou similaire totalement désuète, l'essentiel étant que ça ne coûte pas cher, et
- en prime que leurs connaissances techniques sont au raz des pâquerettes,
alors on comprends mieux le caractère fadasse de nombreux essais.
Mais ce sont des journalistes qui savent analyser un texte à tel point qu'ils sont devenus experts du rapport poids-puissance, faisant totale abstraction que cette valeur reste totalement abstraite et insignifiante : il faudrait quand-même essayer le véhicule en premier lieu pour faire la part des choses.
Alors inutile d'expliquer que lorsque le rédacteur en chef propose à un de ces scribouillards de profiter de la voiture mise à disposition gratuitement par un constructeur, eh bien le pseudo journaliste est aux anges... que d'équipements par rapport à son étalon de mesure, sa vieille 2CV ou autre !
Ah par contre les 130 chevaux, il s'imaginait que ça allait "arracher plus fort" !
Heureusement qu'une explication simpliste reste omniprésente dans ces esprits simplistes : la masse trop élevée du véhicule...
Et puis de là à mettre dans le même sac les Diesel et essence, les BVA et BVM et j'en passe, il n'y a qu'un pas !
Enfin vous aurez compris que ces essais, il faut sacrément en relativiser l'intérêt et la crédibilité.Tiens, concernant l'essai de la
Toyota Auris Sport mentionné plus haut, le journaliste est documentaliste-iconographe... passionné ou pas, mais sans la moindre formation technique.
Au moins il semble avoir l'honnêteté de ne pas sombrer dans des commentaires qu'il ne maîtriserait pas : le texte de l'essai se résume à un travail de... documentaliste, et rien d'autre !
Un de ces essais tel qu'on en trouve à la pelle sur le net et dans les revues : totalement insipide.
Allez, il parle du "toc-toc" de la porte, ça vient égayer le texte !
Mais le contenu ne comporte pas la moindre information technique susceptible de montrer que le sujet est fouillé et maîtrisé.
Dommage.
A+
Thierry