C'était bien le hold-up du siècle:
Obliger tout les travailleurs de de cotiser pour leur pension, mais utiliser tout de suite l'argent de ceux qui travaillent maintenant pour payer les pensions de ceux qui ne travaillent plus, alors qu'il aurait fallu placer cet argent pour l'utiliser plus tard.
Mais comme en phase de croissance il y avait plus de travailleurs que de pensionnés (et que l'espérance de vie de ces derniers n'était pas très importante), cette solution dégageait d'importants surplus, que les gouvernement se sont empressés de dépenser à son avantage le plus vite possible (en tous cas avant la foin de la législature!)
Il ne faut pas venir taper sur les générations futures, qui auront déjà pas mal d'autres problèmes importants à régler, et qui ne verront sans doute pas comme une priorité absolue le fait de payer pendant très longtemps des pensions calculées sur des salaires bâtis sur de longues années de croissance. Il n'y a plus d’argent pour maintenir le régime actuel et permettre à des pensionnés de s'offrir de grosses voitures pour aller promener le dimanche ? Et bien prenez-en vous aux dirigeants politiques actuels et aux syndicats qui étaient à la commande quand on fonçait droit dans le mur. Pas aux jeunes.