Marchione a été piqué au vif par les déclarations de Piëch: "vendez-nous Alfa, on en fera quelque chose, NOUS!"
Ceci, après s'être fait piquer Walter Da Silva, auteur des 147 et 156, débauché par VAG avec la mission de transformer Seat en une sorte d'Alfa espagnole...
Alors, que la Giulia soit présentée dans une version QV de 510 chevaux, c'est un manifeste pour clamer qu'Alfa est de retour.
Pourquoi pas, dans les années 60 une Giulia Ti rivalisait réellement avec BMW.
C'est pas le segment D qui fait le plus de volume en Europe mais les marges y sont meilleures que dans les segments C (Giulietta en fin de vie) et B (Mito en fin de vie et jamais proposée en 5 portes comme il en avait été question).
Voilà le problème.
Faut aussi penser à renouveler celles qui sont sensées se vendre comme des petits pains.
Faut assurer les ventes de la "petite"dernière; même si la Giulia QV se positionne en rivale des M4, AMG C63 et A4, va falloir concrétiser "in real life" face aux 320d, C200D et A4 2.0 D.
Jaguar aussi veut sa part du gâteau et a abordé le marché par l'autre bout en faisant essayer "la vraie" XE, celle qui se vendra la +, la 2.0D.
Pas la proposition la plus distrayante, mais la plus pragmatique.
Avec une Giulia QV de 510 chevaux, Alfa vend du rêve, pas des voitures...

Pas encore...