En résumé pour une LOA :
le vendeur montre un contrat de financement avec :
-un prix de vente
-une valeur résiduelle au terme de la location
La différence entre les 2 c'est la décote que le client va amortir en payant ses loyers tous les mois, loyers majorés du bénéfice de l'organisme financier.
A la livraison, le CC a vendu la voiture à... l'organisme financier, qui est le propriétaire du véhicule sur la carte grise!
Et à la sortie 3 solutions s'offrent au contractant :
-racheter la voiture à l'organisme financier en "levant l'option d'achat", c'est d'ailleurs possible à tout moment après la 1ère année, il suffit de rembourser par anticipation.
-vendre la voiture à un particulier au prix du marché de l'occasion, rembourser le solde restant du à l'organisme financier et... empocher la différence si on a visé juste

-abandonner la voiture au CC qui va faire semblant de la racheter au client.
Ce cas de figure n'est finalement pas moins éprouvant que la revente à un particulier!
A la fin, le CC va simplement racheter la voiture à l'organisme financier au prix convenu à l'avance = l'option d'achat.
Pour la revendre dans son parc VO, à un prix 15 à 20% au dessus de la cote, et empocher la différence.
Quoi de plus normal, c'est un commerçant, c'est comme ça qu'il gagne sa vie.
Mais entre temps il aura fait semblant de la reprendre au client.
Cote Argus -15% pour frais professionnels + la remise en état standard: peinture des boucliers AV/AR, pneus, tout peut y passer et tout est prétexte à minorer le montant porté au crédit du client dans son offre de "reprise".
il faut entendre que le CC fait de la "gratte" 2 fois sur le même véhicule :
quand il la rachète, il va s'arranger pour empocher une différence aux dépens du client
quand il la revend, plus cher que l'option d'achat (qui a été calculée pour que l'opération soit rentable).
Donc prétendre que l'option d'achat sera majorée est une grossière tentative d'enfumage pour empêcher le client de profiter, pour lui même, d'une bonne affaire.