L'orientation, pas évident pour un lycéen, étudiant Français!
Moi, perdu mon père jeune (13 ans), une mère fragile, j'ai dû faire des choix!
Je ne sais pas si j'ai fait les bons...mais je ne me plains pas sauf à ne pas avoir assez fait la fête, c'est comme cela, j'avais des copains en médecine, c'est clair, c'était borderline.
Je n'avais pas beaucoup de moyens mais le père d'un de mes colocs, se portaient garants pour les locations. Et pour le Canada où il faut prouver un revenu mensuel minimum pour l'immigration, ma mère a économisé, merci à elle.
Donc, chacun son parcours, je n'ai aucun regret si ce n'est pas avoir fait tant que cela la fête mais je ne devais pas redoubler...
Comme toi, je ne pouvais pas me permettre de me planter car je savais le sacrifice que mes études représentaient pour mes parents et je me sentais redevable. Dans ces conditions je ne me voyais pas être dans l'insouciance permanente qui caractérise certains étudiants. Et ma plus grosse crainte, après mon échec en Fac de droit (que j'ai mal vécu parce que je n'avais pas le réseau nécessaire pour avoir les ficelles pour réussir dans ce petit milieu), c'était de me planter à nouveau dans mes études où de me retrouver au chômage. Je ne voulais pas être une charge pour mes parents.
Par conséquent, j'avais choisi de m'orienter sur des études gage d'employabilité et je m'y étais investi à fond.
En plus, le rythme de travail en IUT Transport Logistique était particulièrement intense (pour nous préparer à supporter une forte charge de travail typique de ce secteur). Idem sur le DU en alternance que j'ai fait ensuite (équivalent d'un Master 1 aujourd'hui). Toutefois, l''alternance en entreprise avait le double avantage de me payer mon année et de me donner une 1ère expérience, ce qui m' a évité le chômage après mes études (et c'était le but : faire des études utiles pour éviter le chômage qui touchait déjà beaucoup de diplômés en 1996). En revanche ma petite Fiesta 1.1L avait pris presque 25000km de plus en raison des multiples déplacements entre l'université à Troyes, mes parents dans le Loiret et l'entreprise à Nogent sur Oise.
Ça n'avait rien à voir avec une fac de lettres remplie de traînes savates juste motivés par la dilettante permise par les 20h de cours par semaine.