Il est maintenant prouvé que les VE se vendent très mal en occasion, et donc décotent de manière spectaculaire.La raison principale est je pense que les gens ont peur des coûts prohibitifs de la moindre intervention sur les batteries ....Raison également pour laquelle les potentiels acheteurs en neuf se dirigent plutôt vers de la location.Je tenais donc à poster cette vidéo très instructive de ED China dont j'ai toujours été fan (j'adore son flegme britannique, sa façon d'aborder les problèmes et son accent typiquement londonien )Il nous démontre que tout n'est finalement pas si noir en cas de panne, et qu'en fait en se décarcassant un peu il est possible de réparer, au lieu de bêtement changer tout le" bloc batterie "https://youtu.be/09NEGNRYTk0?feature=shared
Il y a je le crois, un certain nombre d'inconnues dans le cas du véhicule électrique.
Une partie est certainement lié au fait que
le tarif de la plupart des véhicules électriques est anormalement gonflé pour permettre aux constructeurs automobiles de marger énormément.
Encore plus qu'avec un thermique ou un hybride / hybride rechargeable.
En effet hormis la "machine électrique" qui est - pour beaucoup schématiser - un gros accumulateur d'énergie électrique.
Et qui s'use en réalité très peu.
Toutes les pièces d'usure classiques aux autres véhicules, disparaissent, il n'y a par exemple:
• pas de bougies
• pas de démarreur
• pas d'alternateur
• pas de courroie d'alternateur
• pas d'embrayage
• pas de liquide d'embrayage
• pas de boîte de vitesses
• pas de pédale d'embrayage
• pas de ligne d'échappement
• pas de catalyseur
• pas de filtre à particules
...
Et j'en oublie.
Et du fait de la régénération à la décélération de la machine électrique,
les plaquettes et les disques de freins s'usent nettement moins.
Et quand on connaît la pollution occasionnée par les particules liées au freinage, c'est là aussi un gain pour l'air que nous respirons tous.
Non, les "pièces" qui - à mon sens devraient plus s'user sur les véhicules électriques, du fait de la gestion du poids pour l'instant souvent supérieur au véhicule thermique ainsi que de la gestion du couple moteur et de la puissance à faire passer sur les éléments de traction et de suspension sont:
• les pneus
• les bras de suspension
• Le berceau moteur
• les amortisseurs
Et j'en oublie certainement.
En revanche la partie strictement électrique lié à la motorisation électrique est particulièrement durable et fiable.
Il n'est pas rare de voir des taxis Tesla et autres atteindre voir dépasser les 300 , 400, 500 000 km.
Et dans ce cas là justement, c'est et de mémoire sur une Model S, les bras de suspension et les liaisons au sol qu'il a fallu changer.
Non, le véhicule électrique, comme nous en discutions en juin 2024, est surtout vendu de 25 à 30% trop cher par rapport au thermique équivalent pour donner une illusion de technologie avancée et coûtant TROP cher.
Je prenais l'exemple de la Peugeot 208.
La thermique face à l'électrique.
Et là je vous retranscrit une discussion que j'ai eu il y a 3 ans avec un conseiller commercial Peugeot
Donc la 208 thermique de base à 21150€ (tarif 2025) face à la e208 de base à 33500€ (hors bonus).
En réalité Peugeot pourrait vendre au même prix les deux modèles MAIS ni l'autonomie ni la relative tranquillité d'esprit de faire son plein à la station essence ⛽️ ni la pseudo technologie embarquée ne vont
en apparence dans le sens de la 208 électrique, qui semble plus complexe, moins accessible, moins intuitive, moins pratique et qui en plus est
vendue super cher.
Peugeot et les autres constructeurs margent tellement sur l’électrique et c'est si peu cher à entretenir au quotidien, qu'ils suppriment des corps de métier entiers de techniciens automobile dans leurs réseaux.
Alors oui, d'autres métiers à forte valeur ajoutée vont leur succéder.
Liés à la gestion des courants faibles / courants forts...mais en réalité,
mis pour une même opération un technicien remplacera au moins 3 ou 4 personnes.
Le vrai souci de fiabilité lié au véhicule électrique sera surtout lié à la volonté des actionnaires à vouloir toucher encore plus de dividendes en employant de moins en moins de personnel et de plus en plus de machines.