Ce n'est pas la valeur absolue des seuils qui importe mais leurs valeurs relatives d'un véhicule à l'autre. Si lors d'un cycle normalisé un véhicule A pollue 2 fois plus qu'un véhicule B (ou bien consomme 2 fois plus et donc émet 2 fois plus de CO2), alors on part du principe qu'en conditions réelles le véhicule A sur-polluera dans les mêmes proportions, donc le A sera malussé par rapport au B. Comparer les chiffres normalisés aux chiffres réels et en déduire que les constructeurs trichent ou que les véhicules polluent beaucoup plus qu'annoncé ça n'a pas beaucoup de sens.

C'est différent avec VW, car leur triche brise ce postulat de base (corrélation entre cycles normalisés et conditions réelles), donc la validité du processus de normalisation et du mécanisme bonus/malus. Par exemple on aurait le véhicule A de chez VW au même niveau que le B sur cycle mais 2 à 3 fois plus élevé en réel. C'est en cela que ça constitue une fraude. Après on pourra toujours s'interroger sur la pertinence dudit postulat , mais c'est un autre débat...