Il y a du vrai dans ta conclusion dav77, mais tu pousses le bouchon un peu loin : les constructeurs n'ont pas décidé tout seuls de mettre des normes qui les obligent à installer des FAP, des dispositifs de deNox etc ... et qui sont très coûteux donc freinent les volumes de ventes.
En cela ils sont des "victimes", même si le mot n'est pas le bon. Disons qu'ils subissent pour une bonne part la réglementation, et crois le ou pas, l'Europe met la pression pour diminuer les émissions polluantes et le CO2.
Que les lobbyistes mettent la pression dans l'autre sens est indéniable, mais le résultat c'est quand-même que les normes se succèdent, et toujours plus draconiennes.
Rien n'est binaire en ce bas-monde
Non et Non !!!
Les constructeurs européens sont directement responsables de cette situation.
Ce sont les constructeurs européens qui ont poussé à la roue pour imposer le moteur diesel malgré leurs connaissances sur l'extrême nocivité de ce moteur qui n'aurait jamais dû quitter ce pourquoi il était fait : les engins agricoles, les engins de chantiers et les poids lourds.
Quand, avec la prise de conscience des impacts multiples de la pollution automobile, l'union européenne a souhaité mettre en place des normes sur ces questions afin de privilégier la santé publique, les constructeurs automobiles ont systématiquement usé de moyens de pression pour bloquer les mesures en leur défaveur pendant des décennies.
On lit que ça fait 8 ans que l'UE veut imposer les règles de l'actuelle Euro 6 à tous les moteurs ainsi que les tests en conditions réelles.
Sauf que les constructeurs par leurs actions de lobbying et leur noyautage des experts, font repousser toujours à plus tard les normes en leur défaveur (limitations des particules et des Nox) et favoriser celles qui les arrange (CO2), d'où cette successions de normes.
Malgré tout, au fur et à mesure les normes finissent par évoluer quand même et par rattraper très lentement les constructeurs, d'où l'arrivée de la généralisation des FAP et bientôt des pièges à Nox. Mais ce sont en fait des pansements sur des jambes de bois qui font leur effet sur les tests d'homologation mais qui, dans le réel, sont loin d'avoir l'efficacité qu'on nous vend. Et les constructeurs s'en sortent encore en empêchant la mise en place des tests en conditions réelles, ce qui leur permet de tricher. Quant au surcoût, de toutes façons ce sont les clients qui les paient.
Grâce à leurs lobbistes et à leurs experts qui ecrivent les lois en étant infiltrés dans les institutions européennes, ils vont même jusqu'à se faire accorder des "souplesses" soit-disant pour "optimiser" les véhicules testés sur banc.
Je ne leur trouve donc aucune excuse. Ils se foutent royalement de la gueule du monde, ils nous imposent leurs règles et il faudrait les plaindre !?
Certainement pas !
Ils sont aussi pourris que le secteur financier.