en pire !
Quand les métaux rares devineront effectivement rares !
Dans ce cas, le problème est le même pour nos actuelles voitures thermiques qui consomment à elles seules 26% de la production mondiale pour ses pots catalytiques et pour les catalyseurs de l'industrie pétrolière.
Sauf qu'à la différence des voitures thermiques, la voiture électrique a de grosses marges de progrès devant elle pour se passer de terres rares dans ses moteurs électriques.
Car contrairement à ce que l'on croit, pour la voiture électrique, autant l'emploi de terres rares peut se trouver dans certains moteurs électriques de traction, autant il n'y en a pas du tout dans les composants des actuelles batteries lithium-ion...
Les terres rares (néodyme, dysprosium, samarium) sont nécessaires pour fabriquer les aimants permanents qui permettent de faire des moteurs électriques ultra compacts (cas du moteur électrique de traction des hybrides où la compacité est recherchée en raison de la place occupée par le moteur thermique).
Toutefois, on peut s'en passer pour les moteurs de traction des voitures électriques (qui ont plus de place que dans une voiture hybride) en remplaçant les aimants permanents par une bobine d'excitation (et c'est déjà le cas chez Tesla et sur certains moteurs de la Zoé).
Au passage, tous les micro moteurs électriques tels que ceux utilisés pour les lèves vitres, utilisent ces aimants permanents à base de terres rares. Donc là encore, les voitures thermiques sont aussi concernées... Mais, pour elles, chuttt ! Il ne faut pas en parler...