Revue de presse : la faute de Renault
Les éditorialistes soulignent la naïveté - ou le cynisme - qui a poussé Renault à croire que les perquisitions révélées jeudi pourraient rester secrètes.
Source AFP
Ségolène Royal, ministre de l'Environnement chargée du dossier, a une fois de plus démentie, sans toutefois totalement clarifier la situation en évoquant par ailleurs un « dépassement des normes » pour le CO2 et les oxydes d'azote pour Renault et plusieurs autres marques étrangères dont les modèles font en ce moment l'objet de tests par une commission indépendante.
Renault a clairement abordé la norme Euro6 à l'économie en se contentant d'utiliser pour ses modèles destinés aux particuliers de simples pièges à NOx moins coûteux, mais aussi moins efficaces, en conditions réelles, que les catalyseurs à réduction sélective (SCR) généralisés sur les Peugeot et Citroën. Un choix qui doit logiquement se révéler très « limite » en conditions réelles sur un modèle aussi lourd que l'Espace par exemple : le fonctionnement optimal d'un piège à NOx sur un moteur fortement sollicité impose une surconsommation de carburant que peu de clients accepteraient pour des raisons écologiques.
Conclusion
Affaire Renault : optimiser n'est pas tricher