* C'était une "L" mon frangin a eu la "TS" est a servi comme voiture de mariage (le mien) 
- La voici après son accident en 1980

Mon père (à l'époque abonné aux Renault avant qu'il ne vire sa cutie avec sa 1ère japonaise, une Honda, en 1981), avait eu une 1ère R12 L phase 1 (en 1973 je crois) , blanche, intérieur rouge (juste les sièges et les contre portes, car il n'y avait qu'un pauvre revêtement en caoutchouc noir en lieu et place de la moquette, et d'ailleurs à l'avant, il y avait une banquette au lieu de sièges individuels).
6 mois après son achat, les bas de caisse et les bas de porte rouillaient déjà car Renault avait juste "oublié" de passer toute une série dans le pauvre bac d'aprêt "antirouille" de l'époque. Ça n'avait pas empêcher Renault de vendre ces voitures en toute connaissance de cause.
Je vous fais grâce des autres cocasseries (banquette conducteur non boulonnée en usine, mort prématurée du joint spi de boîte de vitesses...). C'était ça aussi les voitures françaises...
Fidèle à Renault, certainement du fait d'un budget contraint, mon père remplaça sa R12 L phase 1, par une nouvelle R12 phase 2 de 1978, mais cette fois (attention les yeux !) TS !
Elle était vert tendre avec un intérieur couleur marron (la même que sur la photo ci-dessous).
Presque le graal pour mon père à l'époque qui pensait avoir décrocher la timbale avec cette TS qui promettait plus de performances grâce à son carburateur double corps, plus de confort grâce ses sièges individuels avec appuis-tête intégraux, et plus de luxe avec son compte tours, son volant 4 branches à jante épaisse, sa moquette et son ciel de toit assortis à la couleur des sièges.... (la notion du luxe était très relative à l'époque...

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Malheureusement, ce fut la douche froide car cette TS avait les mêmes défauts de fabrication que sa 1ère L (siège conducteur non boulonné en usine, joint spi de boîte fuyard), hormis le bain antirouille auquel cette TS eu le droit, cette fois.
De plus, l'augmentation de performance sensée être apportée par le carbu double corps était dégradée par un dérèglement permanent de ce carburateur, et les sièges individuels avec appuis-tête intégraux sensés être plus confortables lui donnaient un mal de dos de chien sur long parcours...
Avec ces éléments, on comprend mieux le succès des japonaises et des Honda en particulier au début des années 80.
Pour un prix légèrement inférieur à une Renault équivalente il y avait la majorité des options de Renault en série chez Honda (peinture métallisée, pare-brise avant feuilleté et teinté, vitres teintées, antibrouillard arrière, autoradio, hauteur des phares réglable au tableau de bord, ceinture de sécurité centrale arrière, 5ème vitesse, modularité de la banquette arrière 50/50...), des trucs inédits (une centrale de sécurité au tableau de bord signalant la mauvaise fermeture d'une porte ou du coffre et une ampoule de lampe Stop grillée, l'ouverture du coffre depuis le siège conducteur, un emplacement dédié pour les pièce du péage...), une qualité de finition bien au dessus chez Honda, 4 roues à suspension indépendantes de type Mc Pherson, et une fiabilité incroyable... Un autre monde quoi !