Bonjour,
Si je peux me permettre, il me semble que le fonctionnement est l'inverse de celui décrit par Graoully.
A vitesse intermédiaire (environ entre 70 et 120, mais c'est très variable selon la charge demandée, la pente en particulier), le moteur thermique n'est pas embrayé sur l'axe des roues et ne sert que de groupe électrogène. Quand la vitesse augmente, le thermique se met en liaison directe avec les roues. Là en effet, en théorie, on devrait entendre des variations de régime proportionnelles à la vitesse, et pour ma part je n'ai jamais l'impression d'entendre ça.
Un exemple de situation intéressante. On roule à 80km/h, l'engrenage est affiché : le moteur thermique entraîne directement les roues, en tournant à un régime assez bas (puisqu'on ne roule pas vite). La route se met à grimper mais on veut garder une vitesse constante. Le couple fourni par le moteur thermique devient insuffisant et le système bascule alors en hybride avec le moteur thermique qui se met à plus haut régime pour fournir le courant nécessaire.
De plus je pense que les journalistes se gourent complètement quand ils parlent de "simulation de passages de rapports". En effet, on entend, lors d'une accélération franche, le moteur redescendre soudainement dans les tours, mais à mon avis c'est qu'il se remet dans une plage où il dispose du couple nécessaire, qui n'est pas dans les plus hauts régimes. Enfin ce n'est qu'une hypothèse, en tout cas je doute qu'il y ait là une recherche d'"esthétique sonore".
Bref, il me semble que le système recherche en permanence le mode de fonctionnement le plus économe, en fonction de la vitesse, de la pente, de l'accélération demandée, de l'état de charge de la batterie... C'est du grand art !
