D'accord et Bongava la jazz 4 s en sort comment en montagne? La plupart des retours sur ce domaine bien spécifique est plutôt négatif sur la jazz 4, nettement plus que sur la 2. Est ce si catastrophique qu on le dit ou ca se gère bien? L'agrément est il vraiment meilleur en regard de l'investissement par rapport a la 2? Merci d'avance pour ceux qui voudront bien partager leur comparatif pour ceux qui ont testé les deux. Et merci encore de votre patience et de votre réactivité.
A nouveau, n'ayant conduit une Jazz 2 qu'une fois et dans des conditions tout autres (urbain/interurbain), je ne vais pas pouvoir t'aider sur la comparaison directe 2 vs 4 en montagne.
Maintenant, je ne vois pas trop pourquoi la 4 se comporterait moins bien que la 2, avec ses 20-30ch de plus, un couple pratiquement doublé et un 0-100 entre 3 et 4 sec. de moins.
Avec les e:HEV, si tu ne connais pas bien son principe de fonctionnement, tu peux être surpris par le régime moteur qui n'est pas vraiment corrélé à la vitesse des roues.
C'est une des raisons du système de "faux passage de vitesses" sur les e:HEV, c'est plus acceptable pour les amateurs de "vroum-vroum" ...
Maintenant, une fois que tu as assimilé son fonctionnement, la montée en régime du thermique ne dérange plus vraiment.
Et, corrélation auditive mise à part, pour un VH classique du même type (gabarit, puissance), tu vas aussi devoir le cravacher dans certains cas, comme en montagne.
La Jazz 4 en montagne ?
Hormis les lignes droites assez longues où, effectivement, les "premiums allemandes" font la différence (en dépassant largement la vitesse autorisée), dès que ça tourne un peu ou descend, le problème ne se situe plus au niveau de la Jazz mais au niveau de l'interface entre le volant et le pédalier, soit ... le conducteur.
Il ne faut pas oublier qu'un e:HEV est d'abord une motorisation électrique pour ce qui de tracter le VH et avec tous les avantages de l'électrique: réponse immédiate et couple élevé et ça, c'est très utile pour sortir d'une courbe ou pour doubler, en montagne ou ailleurs.
Accessoirement, elle est particulièrement efficace sur neige: pas trop lourde, couple très progressif et dosage très facile.
En bientôt pas loin de 190000km avec mes deux Jazz 4, je n'ai pas encore eu à monter les chaines. Pourtant avec ma fille, ex-compétitrice en ski alpin et maintenant monitrice, on y est vraiment souvent en montagne.
Un facteur limitant en montagne est la capacité ou non des passagers à ne pas gerber sur la moquette parce que la Jazz a des suspensions assez souples et ça engendre un peu de roulis lors des changements brusques de direction, typiquement des S serrés. Perso, je respecte mes passagers et j'évite de leur faire subir un calvaire, donc j'adapte ma conduite.
Si tu préfères des suspensions plus fermes, la version Sport est très bien sur ce plan.
Où la Jazz manque sensiblement de cavalerie, c'est plutôt sur autoroute en longue montée prononcée.
Là, soit tu la cravaches avec un thermique qui va se manifester bruyamment, soit tu adoptes une attitude un peu plus zen et au bout du bout, tu ne perdras finalement que quelques poignées de secondes dans la montée.
Et sincèrement, à moins d'emprunter ce genre de trajet exigeant tous les jours, on peut très bien adopter un style de conduite un peu plus relax sur ces quelques passages pour ses vacances hivernales annuelles. D'autant qu'avec les habituels bouchons à cette époque, c'est pas que ça avance vite ...
Bref, la Jazz 4 en montagne, ça le fait sans problème, faut juste garder à l'esprit que ce n'est pas une Type-R.