L'injection directe c'est bien pour diminuer à la source la formation de particules, mais le fonctionnement dit "en charge stratifiée" pose un autre problème!
A l'interface du front de flamme, chaud, et de la masse d'air inerte, froide, il se forme... des NOx ou oxydes d'azote nocifs pour la santé!
Les motoristes peuvent toujours jouer sur un paramètre de combustion ou un autre, mais Lavoisier nous dit que rien ne se crée, rien ne se perd.
Et donc, la masse de produits présents à l'entrée, se retrouve obligatoirement à la sortie.
Quand les motoristes baissent le taux de particules, ils augmentent la production de NOx.
Il est possible de modérer celle-ci, en repassant des gaz d'échappement (appauvris en oxygène) dans le circuit d'admission, au moyen de la tristement célèbre vanne EGR.
Ils ont donc choisi où placer le curseur dans ce délicat compromis :
on règle la combustion pour qu'elle produise le moins de Nox (au moins dans les conditions du banc d'essai pour l'homologation

) et on s'accommode des particules fines en les "piégeant" dans un "filtre" pour les "éliminer" périodiquement.
Seulement voilà, après régénération du FAP, il sort la même masse de sous-sous produits, merci Monsieur Lavoisier

C'est comme si Monsieur Dyson installait une fonction pyrolyse sur ses aspirateurs sans sac :
il n'y aurait plus besoin de vider le bac de ses particules micrométriques, on les relâcherait dans la maison après les avoir réduites en particules nanométriques.
Mais... ni vu ni connu car elles ne seraient plus mesurables...

C'est exactement le principe du FAP
