on met régulièrement à la benne des Diesel de 100000 kms, faute d'une réparation "économiquement réalisable", quand un FAP ou des injecteurs chient à ce kilométrage, leur remplacement est souvent plus onéreux que la valeur veinale du véhicule; donc on détruit.
Pas de soucis pour le coût d'entretien... car on ne répare pas.
Seuls les essences restent.
Waouw, que la réalité est devenue cruelle!
Conclusion: c'est TOUJOURS destiné à lacher et on en est réduits à croiser les doigts pour que ça pête pendant la période de garantie?
J'ai coutume comparer les voitures actuelles à de l'électro-ménager: on en est vraiment là!
Dans le contingent de vieilles bagnoles qui me sont passées entre les mains, j'ai eu une Corsa A Turbo D, moteur Isuzu.
Et bien sûr, au bout de 10 ans de bons et loyaux services, l'alternateur rend l'âme.
Là j'ai eu des sueurs froides car je connaissais le tarif de la chose chez Opel: 10000 francs, oui, 1500€ et des poussières!
Le client qui n'est pas de la partie a le choix entre:
-raquer, pour une pièce détachée qui vaut plus cher que la voiture
-abondonner sa voiture, par ailleurs en excellent état de marche (car elle l'était)
-mettre les mains dans le cambouis et se mettre en quête du précieux alternateur dans les casses
-trouver un électromécanicien qui va lui rebobiner la chose, mais à quel prix encore une fois?
Comme j'étais encore dans le circuit, un fournisseur m'en a fait cadeau...

Moi qui aime les autos anciennes et de collection, je me demande comment on pourra collectionner dans 30 ans les voitures neuves d'aujourd'hui: au moindre pépin, elles seront quasi impossibles à maintenir en état de marche?