La roue de secours et la Jazz...
J'ai un modèle 2011, mon achat coïncide avec le lancement de la Jazz restylée (et de l'hybride), mais mon concessionnaire avait fait rentrer tout un lot de jazz non restylée, vendues avec une une remise non négligeable. Promo sur la fin de série, quoi...
Ma voiture qui fait partie du lot, possède le VSA et une roue de secours galette, 2 équipements habituellement absents du modèle de base 1.2 Elegance.
Bref, la galette se loge évidemment dans le bac au fond du coffre, qui pour le coup est dépourvu de moquette: quelques centimètres de gagnés

Et comme c'est une galette, il reste encore un peu d'épaisseur pour loger par dessus un "organiseur de fond de coffre", grosse plaque en polystyrène moulée avec des sortes de cases.
J'y range 2 triangles de pré signalisation (pas superflu quand on va ravitailler au pas de la Case... pour passer l'Ibère tranquille il faut 2 triangles), une paire de gants, une raclette à givre, ce genre de broutilles...
J'ai une autre voiture chaussée en roues de 16 pouces (225/55x16): la roue de secours, identique aux 4 autres, pèse un âne mort, il faut pas mal de détermination pour la sortir et la remettre à sa place, idem pour remettre en place une roue sur le moyeu!

Je peux donc comprendre que petit à petit, les constructeurs fassent l'impasse sur cet encombrant passager clandestin, dont une proportion grandissante d'automobilistes ne saurait faire bon usage: trop lourd, trop compliqué pour beaucoup, et dangereux suivant le contexte.
On vit dans une société de services: pouvoir poursuivre sa route après une crevaison ne passe plus par la mise à disposition d'une pièce de remplacement et d'un outillage dans la voiture, mais par la mise à disposition d'un service d'assistance.

La mobilité est un service marchand, Mercedes-Benz a été le pionnier là dessus, emboitant le pas aux automobile-clubs.
Mais l'adhésion à un automobile-club n'est pas un usage très répandu chez l'automobiliste français, culturellement très individualiste...
