Bonsoir,
Je m'étais déjà intéressé à ce problème voici 3 ans alors que tout le monde parlait de l'obligation de rouler en codes à l'issue de la phase d'essais sur route.
Le branchement des feux diurnes reste d'une simplicité enfantine. Il faut prévoir en gros :
- un interrupteur de marche-arrêt facultatif,
- un relais de commande qui permet d'éteindre les feux diurnes lors de l'allumage des feux de croisement ou de route,
- les feux diurnes à LED,
- du câblage et de la connectique.
- Prévoir un fusible volant accessible facilement, et une diode pour éviter les retours de masse dans les circuits !
Le plus simple consiste à réduire au maximum les longueurs de fil, c'est à dire à en rester à une implantation sous le capot.
La boîte de relais et de fusibles représente ici la case départ idéale pour trouver l'alimentation sur un "+12V après contact" (
ligne 15A) qu'il faudra identifier à l'aide d'un multimètre.
Avec un peu de chance un signal adéquat pourrait être disponible sur l'emplacement libre d'un fusible...
Sinon, prévoir un fusible volant facilement accessible placé sur la ligne d'alimentation.
Chaque véhicule représente selon ses équipements et son évolution de fabrication des différences. Il reste donc indispensable de contrôler les circuits au multimètre !
Monter ensuite les feux diurnes en direct afin qu'ils s'allument dès que le contact est mis, c'est la solution la plus simle et basique.
On peut aussi intercaler un relais de commande couplé par exemple à l'éclairage de route (
signal repiqué sur le fil de veilleuse), de telle sorte que l'éclairage diurne s'éteigne dès que les feux de croisement ou de route sont en service.
Bref, tout ça reste un travail basique qui ne poser aucun problème.
Il suffit de disposer d'un multimètre pour s'assurer des branchements et de connaissances en électricité.
Ci-dessous j'ai joint un schéma de principe en exemple, mais un schéma probablement similaire se trouvera à coup sûr dans chaque boîte de feux diurnes à LED !
Par contre, celui qui ne maîtrise pas le travail sur un circuit électrique, il ferait mieux de faire appel à un professionnel ou tout au moins à quelqu'un de sérieux disposant des connaissances élémentaires requises.
Pour terminer, moi je veille toujours à ce que les accessoires soient homologués, ça simplifie la Vie.
Tout d'abord, il y a donc le marquage obligatoire "
ECE R87 RL Ex", le "
x" correspond ici au chiffre codifiant l'un des pays de l'UE.
Ensuite, dans le cas des feux diurnes simples (
ECE R87 RL Ex), il faut les brancher pour qu'ils s'éteignent dès que les veilleuses ou feux de route sont allumés.
Dans le second cas, l'homologation différente (
ECE R87 A RL Ex) autorise en fait ces feux diurnes à diminuer leur intensité de moitié dès que les veilleuses ou feux de route sont allumés.
Ces derniers peuvent donc avantageusement remplacer les veilleuses existantes sur le véhicule.
Dans tous les cas, les feux diurnes doivent s'allumer dès que le contact est mis.
Une dérogation est cependant encore admise pour éteindre les feux diurnes par un simple interrupteur.
La puissance lumineuse doit être de 500 lumen.
On trouve aussi des feux diurnes qui ne montrent pas de points de LEDs une fois allumés.
Ils forment un trait lumineux homogène, comme on le voit sur certains clignotants intégrés aux coques de rétroviseurs extérieurs.
On trouve ça sur des produits de marque OSRAM, par exemple sur eBay.
J'espère que ces quelques informations seront utiles, j'ai essayé de faire court... il y aurait tellement à dire sur les feux diurnes.
Allez, une petite dernière : quand les feux diurnes sont allumés,
aucun autre éclairage de feux n'est obligatoire, qu'il s'agisse de l'illumination du tableau de bord, de l'éclairage de plaque minéralogique ou des feux de position AR/latéraux.
A+
Thierry