Moi, j'ai toujours adoré ça. J'ai appris sur les vieux Rollei "box" de mon père (où on visait par le haut), puis j'ai du avoir à peut près tout ce qui a été inventé comme format de film, des rouleaux des instamatic kodak au 24x36, demi 24x36, rouleaux papier 6x6, cartouches 135, etc.
Et bien entendu tous les appareils qui vont avec.
J'ai toujours bien aimé la conjonction entre la technique, les belles mécaniques, es qualités optiques, et le fait qu'en maîtrisant des paramètres techniques, on pouvait obtenir (ou non) des "beaux" résultats, oiu tout au moins obtenir ce qu'on recherchait (des photos rapprochée ou d'ensemble, bien exposées ou volontairement sur exposées, contrôler les zones de netteté, etc.
Évidemment, on peut désormais faire de très bonnes photos en mode "full automatique" sur des appareils très bon marchés, voire sur des téléphones. Mais ça génère rarement du plaisir. Tout au plus, on s'étonne parfois d'un effet un peu spécial obtenu "sans le faire exprès".
Finalement, le parallèle fait par l'ingénieur japonais n'est pas dénué de sens: en voiture aussi on peut décider d'avoir une machine toute automatisée, qui nous dit par où aller, qui bippe dès qu'on fait qqchose qui sort de la norme, qui décide de tout et nous impose ses choix, ou une autre qui demande à son conducteur de s'impliquer d'avantage, de choisir quand il change de rapport, qui peut décider de faire un peu chasser l'arrière en sortie de virage, etc. Au final, les 2 voitures permettront d'aller d'un point A à un point B. Et la voiture "tout auto" le fera sans doute plus vite et avec moins de fatigue. Mais certainement avec moins de fatigue.
Heureusement, en photo, on a toujours le choix. En voiture, par contre, ça devient de plus en plus compliqué....