Il faut dire aussi que ce dernier souffrait par le passé de la complexité de son système d'allumage : tête d'allumage, bobine, rupteur, étaient une plaie ! Et aussi des problèmes sans fin de carburateur... Aujourd'hui tout est électronique et ne se dérègle plus.
Le Diesel à côté était simplissime, et ça c'était aussi un gage de fiabilité.
oui c'est tout à fait ça. Du moins je suis bien d'accord avec toi.
Les anciennes voitures à essence avaient de nombreuses tares, comme tu l'expliques très bien. Et on finissait souvent sur le bord de la route ou cloué sur place avec une voiture qui refusait de démarrer. Ce qu'il y avait de bien c'est que les réparations ne coûtaient pas bien chères et on pouvait les réaliser soi-même avec un peu de bonne volonté.
Parallèlement à cela les 1ers diesels étaient d'emblée à injection, encore sans gestion électronique : il ne pouvait pas arriver grand chose. Les blocs étaient largement dimensionnés, tout en offrant des puissances dérisoires. (exemple : mon ex Mercedes 200D de 1982, avec un 2L fournissant 60ch DIN, totalement inusable, et impossible de casser le reste autour non plus vu les performances indigentes)
Donc en effet les blocs diesels étaient largement supérieures aux essences à cette époque en terme de fiabilité/longévité.
Puis tout s'est inversé. Les essences sont passées à l'allumage électronique, puis à l'injection, tout en conservant des blocs simples mais costauds (ce n'est hélas plus le cas depuis peu, sauf exceptions). L'arrivée des culasses multi-soupapes n'a d'ailleurs pas spécialement posé de problème. Leur taux de pollution étaient acceptables, sans trop de complexité.
Alors que chez les diesels, la course à la puissance leur a fait perdre simplicité, robustesse ainsi que leur caractère débonnaire qui faisait jusqu'alors fuir les excités du volant "qui cassent tout". Ces moteurs sont maintenant matraqués comme des GTI. Parallèlement à cela, l'augmentation de la sévérité des normes anti-pollution a encore rajouté à la complexité générale de ces moteurs, devenant des casse-têtes pour les ingénieurs puis pour les mécaniciens en après-vente.