c'est pas comme cela que ça fonctionne:
la caméra est calibrée (on connait précisément toutes ses déformations d'image), et l'avion est équipé d'un GPS très précis et d'une centrale inertielle, ce qui permet de connaître de manière très précise la position et l’orientation (selon 3 axes) de la caméra. Grâce à ces paramètres, on recrée des blocs d'images qui sont traités dans un logiciel de restitution photogrammétrique qui permet de mesurer très précisément la position des objets identifiés sur les images. Comme les photos sont prises en recouvrement stéréoscopique, les mesures se font en 3D. Dans le cas présent, avec une précision de l'ordre de qques cm.
En fait, on a un prix par unité de surface pour la photographie proprement dite (en gros, il dépend du nombre de photos, donc de l'altitude de vol), et un prix pour la cartographie dérivée des photos, qui dépend de l'échelle du résultat et de la complexité de la zone (Manhattan revient moins cher que le désert de Gobi).
Dans le cas présent, l'avion vient d'angleterre. Pour prendre les photos d'une zone de env. 500 ha, ça coûte environ 15000 € (photos stéréo à 3 cm de résolution, traitment d'aérotriangulation inclus: il ne reste plus qu'à faire la cartographie), et si je veux faire une zone du même acabit dans la région, ce sera 3000 € en plus.
pour donner une idée: voici un exemple de photo à 4 cm de résolution prise sur les tribunes de Silverstone