Ôte moi d'un doute dav77, la Celica était une propulsion non ?
Quelle idée avait eu ton père de monter les pneus neufs devant ? 
La Toyota Celica est une traction avant (ou une 4 roues motrices permanentes pour quelques version ulra sportives) depuis la 4ème génération (1986-1989).
Celle de mon père est la Celica 1.8 ST de la 6ème génération produite de 1994 à 1999. C'est une traction avant de 115 chevaux.
Mon père était tout simplement dans la même croyance que la plupart d'entre vous et confondait motricité avec tenue de route sur routes glissantes (malgré l'accident qui nous était arrivé un hiver de la fin des années 70 parce qu'il avait mis des pneus neige cloutés à l'avant et laissé les pneus été à l'arrière de sa R12 TS).
Il mettait donc sytématiquement ses pneus neufs à l'avant (sur les roues motrices) bien que je lui dise qu'il fallait faire l'inverse et qu'un jour ça lui causerait au minimum une belle frayeur et au pire un accident.
Il ne me croyait pas jusqu'au jour où c'est arrivé. La route était détrempée car il pleuvait fort. Heureusement comme nous roulions doucement la perte d'adhérence soudaine du train arrière n'a eu aucune conséquence tant pour mon père que pour sa Celica à laquelle il tient beaucoup.
Par contre, dès le lendemain il permuttait les pneus pour transférer vers l'arrière les pneus neufs qu'il venait de faire poser à l'avant.
Exactement la même chose était arrivé à un ancien collègue dans mon ancien travail sur sa Mégane de service. Le garage Renault qui se chargeait du contrat d'entretien de nos voitures de service venait de poser des pneus neufs à l'avant en laissant les pneus d'origine à l'arrière qui avait une usure normale.
Le soir même, en rentrant chez lui, avant même qu'il puisse faire quelque chose, sa Mégane diesel de service est partie en tête à queue à la sortie d'un virage d'une bretelle de la francilienne qu'il connaissait pourtant très bien (et il connaissait parfaitement sa voiture de service car il avait déjà parcouru 40000 km à son volant par tous les temps).
Heureusement pour lui il n'y avait pas de barrière de sécurité à cet endroit, mais un grand terrain plat en herbe dans lequel sa Mégane a terminé son tête à queue.
Il pleuvait ce soir là. Mais mon collègue ne comprenait pas pourquoi sa Mégane avait décrocher du train arrière alors qu'il ne roulait pas plus vite que d'habitude sur cette bretelle par temps de pluie.
Le lendemain on a cherché à comprendre ensemble ce qu'il s'était passé en utilisant un très grand rond point dans la zone industrielle de notre entreprise. Le sol était alors juste humide. Et effectivement, sans avoir besoin de forcer le rythme, la Mégane a recommencé à décrocher du train arrière produisant cette fois juste une mise à l'équerre de la voiture car le sol était plus adhérent car moins détrempé que lors de la perte de contrôle de la veille.
Il a alors fait permutter ses roues pour avoir ses nouveaux pneus neufs à l'arrière et le phénomène ne s'est jamais reproduit.