Le manque de ressenti ou le ressenti aux fesses est une chose, la trajectoire de la voiture en est une autre : pas besoin de ressentir physiquement le décrochage pour constater que la voiture "engage" de manière exagérée dans un virage. Le réflexe immédiat et naturel sans être un pilote (je n'en suis pas un) est de braquer moins. C'est le début du contre-braquage. Là où le pilotage commence, c'est sans doute dans le dosage des gestes, et dans l'idée d'accélérer si nécessaire bien entendu. Mais le premier réflexe naturel de contre-braquer est bien le bon, donc ce n'est pas si difficile que certains peuvent le laisser croire.
Sur F1 Racing ou Colin McRae mes filles toutes jeunes contre-braquaient naturellement quand la voiture partait en tête à queue par exemple

C'est d'ailleurs la même chose pour le sous-virage : pas besoin d'attendre de sentir le volant se dérober (sur neige avec les DA, on sent pas grand-chose de toutes façons) pour voir que la voiture sort du virage, et agir en conséquence.
On peut poursuivre cet échange longtemps, mais dans mes expériences (limitées à moins d'une dizaine de cas et essentiellement sur neige) je t'assure que j'ai toujours été plus à l'aise avec un cul qui commence à partir qu'avec l'avant.
Et certains l'ont déjà évoqué, mais depuis l'ESP ce genre de débat est moins crucial

Les 2 ou 3 fois où l'ESP a corrigé ma trajectoire (petite plaque de neige fondue pas vue à temps), je n'avais pas eu le temps de faire quoi que ce soit pour corriger quoi ce soit : la voiture l'a impeccablement fait à ma place, et le temps que je réalise elle était déjà les 4 roues sur le bitume.