Atteint d’un cancer, Éric Bayez a reconstitué en miniature la ligne de départ du « Mans 1970 » en guise thérapie.
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https://up.autotitre.com/ee1cb7c29a.jpghttps://www.autotitre.com/forum/diapos.php#9fbcdeb21d.jpghttps://www.autotitre.com/forum/diapos.php#e017e8b14d.jpghttps://www.autotitre.com/forum/diapos.php#22d2cffa28.jpghttps://www.autotitre.com/forum/diapos.php#e60f2ce8b7.jpgÉric Bayez a passé ses nuits blanches à construire un diorama de 4m50 de long reconstituant la course immortalisée par un fameux film avec Steve Mc Queen.
Installé à Berville-en-Roumois (près du Grand-Bourgtheroulde dans l’Eure), est un ancien directeur d’une filiale Saint-Gobain. En 2019, on lui diagnostique un cancer du sang, avec un traitement très lourd : « Pendant des mois, cela m’a empêché de dormir la nuit. Alors, sur les conseils de ma cancérologue, je me suis trouvé une occupation. J’ai réalisé des dioramas [dispositif de présentation par mise en situation ou mise en scène d'un modèle d'exposition (un personnage historique, fictif, un animal disparu ou encore vivant), le faisant apparaître dans son environnement].
D’abord, une petite reconstitution du circuit des Essarts (près de Rouen), lors du Grand Prix de France 1968, à l’accident mortel de Joe Schlesser.
«
Et puis, en guise de thérapie pour la tête, pour me changer les idées et ne pas me morfondre sur la maladie, je me suis lancé en mai 2021 dans la miniaturisation fidèle du Mans 1970 », raconte l’ancien handballeur de haut niveau dont l’idole est le pilote anglais Graham Hill, toujours le seul détenteur de la triple couronne (500 miles d’Indianapolis, 24 heures du Mans et deux titres de champion du monde des pilotes de F1 en 1962 et 1968).
« J’ai fabriqué les bâtiments avec du carton plume. Les personnes sont soit des bonshommes en résine à peindre ou des figurants achetés chez plusieurs fabricants.
Les voitures, poursuit Éric Bayez, ont été faites une par une. Certaines ont été trouvées sur eBay ou sur Le Bon Coin et d’autres ont été moulées sur mesure, car introuvables. En revanche, je les ai toutes démontées pour y intégrer le pilote qui a son casque et sa combinaison au moindre détail. Il y a une chose unique sur ce diorama, ce sont les feux de départ sur la potence. Ils ont été sculptés un à un. Cela m’a occupé pendant deux ans. Ce sont plus de 1100 heures de travail pour 6000 euros investis », détaille le passionné.
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