bonjour a tous,
un article sur la tesla, voiture electrique que j'aime beaucoup mais helas bien trop chere pour moi si je veux les options supplementaire en autres.
Vu sur autonet.ca:
Tesla, la mal-aimée de l'industrie automobile!Autonet s'est entretenu avec Jérome Guille, vice-président ventes mondiales chez Tesla Motors, afin de mieux comprendre pourquoi certains états américains ont interdit la vente de véhicule Tesla sur leur territoire.
Tesla est sans contredit l’un des manufacturiers automobiles qui fait présentement le plus parler de lui dans le monde. Que ce soit pour la mise en service de nouvelles bornes de recharge, l’ouverture d’une méga-usine de production de batterie au lithium ou encore la mise en service prochaine d’une voiture électrique plus abordable, la compagnie américaine trouve toujours moyen de faire braquer les projecteurs médiatiques sur elle.
Voilà toutefois que l’entreprise californienne fait les manchettes pour des raisons qui lui sont moins favorables. Depuis la semaine dernière, l’Iowa s’est ajouté à la liste des états américains qui interdit Tesla Motors de vendre directement aux consommateurs sur son territoire.
Il faut préciser que contrairement aux autres manufacturiers automobiles, Tesla vend ses véhicules sans passer par l’entremise d’un concessionnaire indépendant, comme ceux que l’on connait ici. Mais pourquoi faire différemment ?
Moins de marge de profit
Jérome Guillen, vice-président, ventes et services mondiaux pour Tesla Motors, mentionne dans une entrevue exclusive à Autonet que ce sont principalement pour des raisons économiques. « Les véhicules électriques sont beaucoup plus chers à produire que les véhicules traditionnels. Afin de demeurer compétitifs, nous ne pouvons nous permettre d’avoir une marge de profit aussi élevée que pour une voiture à moteur essence. Si nous vendions nos produits par un système de concessionnaire indépendant, le prix de nos véhicules augmenterait considérablement et nous serions ainsi moins concurrentiels. »
« Il faut aussi ajouter à cela que vendre un véhicule électrique demande de passer beaucoup plus de temps avec un client pour expliquer le fonctionnement général de celle-ci, en plus de montrer comment recharger les batteries. C’est le genre d’effort que les détaillants automobiles ne sont pas toujours heureux de faire. La plupart de ceux-ci cherchent plutôt à vendre le plus d’unité possible, le plus rapidement possible. Ce n’est pas notre philosophie chez Tesla. De nôtre côté, nous préférons plutôt passer plus de temps avec chacun de nos acheteurs pour nous assurer qu’il ait été bien servi. »
M. Guillen évoque aussi la taille de Tesla pour l’absence d’un système de concessionnaire traditionnel, tout en mentionnant que la compagnie demeure une petite entreprise comparativement aux autres joueurs présents sur le marché. « Nous avons vendu 20 000 unités en 2013, alors que nous en écoulerons environ 35 000 pour l’année en cours. »
Juste et équitable
Même si la compagnie venait qu’à multiplier par 100 ses ventes annuellement, elle ne changerait pas sa façon de faire. M. Guillen affirme que cette pratique reflète la philosophie même de l’entreprise qui désire être la plus transparente possible avec les consommateurs. « Nous avons fixé une politique de prix qui fait en sorte que les gens payent tous le même montant pour nos produits, peu importe où ils achètent leur véhicule sur le globe. Bien entendu, les prix sont ajustés en fonction des taux de change, des taxes et des frais d’importation. Nos employés payent aussi le même montant que les clients. Ils ne bénéficient d’aucun rabais ou traitement de faveur. Nous croyons que c’est ainsi plus juste et équitable pour nos acheteurs. »
Bien qu’il y ait un mouvement de contestation important chez les détaillants automobiles des États-Unis, Tesla Motors ne craint pas pour le moment de voir une pareille vague apparaître au Canada. « Le marché américain est plutôt particulier, souligne Jérôme Guillen. Il y a beaucoup de lobbyismes au sein des différents paliers gouvernementaux effectués par les propriétaires de concessionnaires afin de protéger la forme de monopole qui existe actuellement, alors que ce n’est pas le cas au Canada. Ici, les choses vont bien pour nous à ce niveau. »
Bientôt à Montréal !
Tesla s’apprête d’ailleurs à ouvrir un nouveau concessionnaire dans les prochaines semaines à venir à Montréal. « La demande est très forte au Québec et les consommateurs démontrent beaucoup d’intérêt pour nos produits. C’est pourquoi nous ouvrirons prochainement une nouvelle succursale tout près de l’autoroute Décarie, dans Côte-des-Neiges. Nous sommes heureux de cette ajoute qui pour nous représente un pas de plus vers l’électrification graduelle du système routier mondial. »
A bientot
Olivier
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