Avec le Valvelift System, Audi propose un système de distribution faisant varier la levée des soupapes d'admission en fonction de la charge des moteurs essence. Bénéfices : des consommations à la baisse et des rejets de CO2 maitrisés.

 
Simple et efficace : sans passer par l'adjonction de nouvelles pièces mécaniques entre les arbres à came et les soupapes, Audi fait varier la levée des soupapes d'admission de l'A8 2.8 FSI en agissant directement au niveau des arbres à cames.

Concrètement, les arbres à came offrent un fonctionnement à deux phases. Des douilles bicames coulissent le long de l'arbre à cames sur une course de 7 mm grâce à deux broches métalliques placées au dessus de l'arbre à cames et commandées par des actionneurs électromagnétiques qui les font descendre de 4 mm. Ainsi, lesdites broches viennent se loger dans des gorges disposées sur les douilles bicames, faisant ainsi coulisser ces dernières.

Les douilles bicames disposent de deux profils. Le plus haut est utilisé lors des phases de pleine charge avec une course de levée des soupapes d'admission de 11 mm, alors que le profil le moins haut correspond aux phases de charge partielle avec une levée asymétrique des deux soupapes d'admission de 5,7 et 2 mm (cela engendre un meilleur mélange de l'air et du carburant avec un mouvement tourbillonnaire).

Disponible sur les V6 et les V8 FSI de la marque aux anneaux, le Valvelift System permet en premier lieu à ces blocs haut de gamme d'offrir des consommations particulièrement contenues. Ainsi, l'A8 dotée d'un V6 2.8 FSI annonce une consommation moyenne de 8.3 l/100 km et des rejets de O2 contenus à 199 g/km pour une puissance de 210 ch. A l'avenir, le dispositif Valvelift System sera disponible sur des blocs 4 cylindres plus démocratiques proposés sur les Audi A4 et A5.

N'est-ce pas le même principe que celui qui est utilisé par BMW avec le Double Vanos ?

"BMW, leader écologique"....
Qu'est ce qu'il ne faut pas lire, quand même...

Par contre, il faut reconnaître que c'est un sacré motoriste !