Curieusement, tu ne parles pas de ce à quoi aurait pu penser Dav77 le connaissant : les locaux (logements et bureaux) inoccupés, les prix d'achat et loyers qui explosent en centre-ville...
C'est un peu ça en effet.
Je pensais essentiellement à la spéculation immobilière qui fait s'envoler les prix des grandes métropoles où se trouve l'activité économique (et qui des milliers d'emplois) et des secteurs en proche périphérie de ces métropoles.
Résultats les prix des loyers et les prix d'achat ne sont plus du tout en rapport avec le salaire médian (1700€) dans les métropoles et en périphérie. Par conséquent, seuls ceux qui sont aisés et ceux qui parviennent à obtenir un logement social peuvent habiter à proximité de leur travail et ont une courte distance à faire en transport en commun pour aller au travail.
Les autres (ceux qui sont éligibles aux logements sociaux mais qui ne parviennent pas à en avoir et ceux qui ne sont ni aisés ni éligibles aux logements sociaux) sont soit contraints de payer à prix d'or une boîte à chaussure en guise d'appartement (et finalement participent malgré eux au bonheur des spéculateurs et des agences immobilières), soit obligés d'habiter à 50 voire 100 km pour avoir un logement digne de ce nom à un prix en rapport avec leurs revenus.
L'histoire de la mode qui pousserait de plus en plus de citadin pur et dur à re-découvrir les joies des villes et villages éloignées des grands centres urbain, c'est de la foutaise et c'est prendre les gens pour des imbéciles.
Ce n'est une mode que pour ceux qui ont la possibilité de travailler à domicile ou qui peuvent délocaliser leur activité professionnelle dans le secteur de leur lieu de vie (par exemple des professions libérales dans le conseil qui n'auront à se déplacer chez leurs clients que de temps en temps).
Pour les autres, les salariés qui doivent aller chaque jour sur leur lieu de travail, ils se retrouvent à parcourir plus de 100 km chaque jour en bagnole sur des routes surchargées ou dans des trains bondés non par choix pour une pseudo mode, mais par contrainte économique.