Et bien justement pas ! (cf art de l'Argus posté sur PH récemment)
Oui, mais un sage de PH a répliqué que cet article de l'Argus était du grand n'importe quoi, en citant son expérience aux States.
Et je suis d'accord avec lui, vous vous en doutiez
A l'époque où je roulais vite en permanence (pas très loin des limites d'adhérence du VH en virage, avec une petite marge tout de même qui m'a permis de rester vivant), et en majorité hors autoroute, il m'arrivait sur long trajet de sentir le sommeil me prendre au point d'être obligé de m'arrêter pour faire un somme.
Depuis que je respecte la vitesse, il m'arrive aussi d'être fatigué et d'avoir sommeil, mais ni plus ni moins qu'en roulant à donf. Je pense que la vigilance supplémentaire due à la vitesse est compensée par l'attention à lire les signaux et panneaux (dont je me fichais un peu il y a 30 ans).
Je pense aussi que rouler très vite fatigue plus que rouler peinard, et que cette fatigue tombe d'un coup, contrairement à l'assoupissement qui nous prend en roulant peinard.
Mais même si la vitesse était un moyen prouvé (par des études longues et sérieuses, celles-là) d'éviter ou reculer l'endormissement, il ne me semble pas de toutes façons que ce soit la meilleure manière d'éviter ou diminuer les accidents ! Ce qu'on gagnerait d'un côté (éviter l'endormissement, donc un certain nombre d'accidents), on le perdrait largement plus de l'autre (pertes de contrôle, imprudences, gravité accrue des impacts).