L'origine d'un accident est toujours multicausale (la vitesse + l'environnement comme l'état de la route, la météo, le trafic + le degré d'expérience du conducteur + l'état du conducteur + le temps de conduite + le véhicule...).
En revanche si on supprime une seule des causes les plus en amont de l'accident, le risque (qui est fonction de la probabilité d'occurence de l'accident et de la gravité de l'accident) devient par conséquent plus faible voire nulle (dans certains cas).
Le moyen le plus simple qu'ont trouvé les autorités pour diminuer le risque d'accidents de la route, est d'agir sur la vitesse (cause qui permet d'agir directement sur la gravité de l'accident).
Sauf que l'essentiel de cette action repose sur le comportement individuel.
Comme toute mesure comportementaliste, elle a une efficacité très relative car elle est fondée sur le respect de la consigne par les individus (le code de la route avec les limitations de vitesse).
Or, c'est loin d'être suffisant pour prévenir le risque, car nous avons tous à un instant T de bonnes raisons de ne pas respecter la consigne.
En contre partie, les autorités ont choisi de veiller à l'application de la consigne par le contrôle et la sanction. Pourquoi pas...
Mais comme l'a dit Eccureuil, le plus efficace aurait été que les autorités agissent sur la conception même des véhicules en définissant une vitesse maxi à ne pas dépasser par les constructeurs.
On peut très bien avoir une voiture puissante qui ne dépasse pas 130 km/h par exemple.
Mais c'est une mesure que peu d'entre nous seraient prêts à accepter.
Elle serait pourtant bien plus efficace que les contrôles radars et moins coûteuse tant pour les automobilistes que nous sommes (car moins de possibilité de commettre des excès de vitesse) que pour la société (du fait d'une diminution des accidents et de leur gravité).