Mazda : Objectif : 10 000 VN en 2015
Honda : ?
L'argus :
" Mazda (re)part à l'attaque
Une image rénovée et une gamme rajeunie...deux ingrédients pour conforter la part de marché et la rentabilité des concessions Mazda.
Une image rénovée et une gamme rajeunie...deux ingrédients pour conforter la part de marché et la rentabilité des concessions Mazda.
Fort du lancement de la Mazda2 et du CX-3, ainsi que de la rénovation réseau, Mazda vise 1% de part de marché en 2018 et une rentabilité de 1% pour les distributeurs.
Les concessionnaires Mazda ont le sourire. Les journées portes ouvertes du weekend dernier leur a permis de tester en direct l’intérêt qu’avait le public pour le tout nouveau CX-3, un SUV urbain parfaitement en adéquation avec les attentes du public.
45 000 euros d'investissement par affaire
Les premiers retours semblent positifs, ce qui rassure le réseau qui l’année dernière a eu du mal à accepter les nouveaux standards pour les concessions imposés par l’Europe. D’autant plus que la dernière identité de marque datait de la fin des années 2000.
Mais l’arrivée de nouveaux produits, comme la Mazda2, le CX-3 et à la rentrée prochaine, la nouvelle génération de l’iconique MX5, sans oublier le restylage de la Mazda6, permet au réseau d’être confiant sur l’avenir. Et de sécuriser leur investissement qui est « de 45 000 € par affaire », précise Philippe Geffroy, président de Mazda France. « D’ici fin mars 2016, tout le réseau arboreront les nouvelles couleurs. »
Objectif : 10 000 VN en 2015
En 2014, la marque a vendu 6300 voitures, soit une part de marché de 0,3%.
« Nous avons pour ambition de vendre 10 000 autos cette année, ce qui fait une centaine de modèles par concession, et d’atteindre les 1% de part de marché en 2018 », annonce Philippe Geffroy.
Ce qui mettrait Mazda dans les mêmes eaux que Hyundai, Mini, Skoda ou Suzuki aujourd’hui, soit entre 15000 et 18000 unités annuelles. Un pari insensé ?
« Nous nous mettons en ordre de marche », précise Philippe Geffroy. À commencer par le développement du réseau. Aujourd’hui, la marque japonaise dispose d’une centaine de points de vente, dont 26 sont distributeurs exclusifs.
Remotiver certains concessionnaires Ford
« À terme, nous prévoyons 130 points de vente, car nous avons encore de grandes zones blanches à couvrir, comme la région parisienne. » Pour atteindre ses objectifs, la marque veut aussi remotiver ses troupes, notamment certains concessionnaires Ford, qui représentent encore un tiers du réseau, et dont les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions de la marque.
« Il n’est pas normal que dans le cadre d’une distribution multimarque, Mazda ne représente pas 25 à 30 % du chiffre d’affaires », martèle Philippe Geffroy.
Une alternative raisonnable au premium allemand
Mazda veut également d’appuyer sur de nouveaux acteurs en profitant par exemple du départ de Chevrolet, « bien que la politique commerciale de Mazda soit aux antipodes de celle la marque américaine », ou de l’ouverture de Honda au multimarquisme.
Car Mazda veut aujourd’hui se positionner comme une alternative raisonnable au premium allemand et surtout ne pas brader ses produits. Cette politique permet d’afficher un taux de rentabilité de 0,58 % et Philippe Geffroy prévoit 0,7 % cette année avec un objectif à 1 % en 2018.
Mais pour gagner des parts de marché, il est fort probable que les distributeurs soient obligés de faire quelques efforts vis à vis de leur clientèle... Enfin, le développement vers les sociétés. Mazda attend beaucoup du petit bloc diesel sur la Mazda3, prévu pour l’année prochaine. « Le diesel actuel de 150 ch nous prive des flottes », constate Philipe Geffroy.
Régler le problème des approvisionnement
Pour atteindre cet objectif ambitieux, un problème de taille doit être néanmoins réglé : la gestion des approvisionnements. « Nous manquons de voitures », se plaignent les concessionnaires qui regrettent d’avoir des objectifs conséquents sans avoir les modèles.
« Nous aurions pu vendre beaucoup plus de CX-5 si nous avions eu le nombre nécessaire », estime Philippe Blanquier, le plus gros distributeur Mazda de France, situé à Metz.
Enfin, la gamme doit vivre par elle-même, ce qui est loin d’être le cas. Dans certaines concessions, le CX-5 représente 60 à 70 % des ventes. Le CX-3 et la Mazda2 devraient changer la donne.
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