Alfa MiTo


Le Grand Prix de la Plus Belle Voiture de l'Année 2008 vient d'être décerné à l'Alfa MiTo dans le cadre du 24ème Festival Automobile International.

L'Alfa MiTo a été élue à l'issue d'une consultation internationale effectuée par internet et relayée en communication par Eurosport, LCI, TF1, Le Point, Automobiles Classiques et CBS Outdoor, partenaires de la manifestation.

Plus de 30% des millions de votants répartis dans le monde entier se sont prononcés en faveur de l'Alfa MiTo, devant les Renault Laguna Coupé, Citroën C5 et Infinity G37

  Porsche 928 du passé faire table rase



L'imminente Panamera s'apprête à clore dans le catalogue Porsche une parenthèse de presque vingt ans sans sportive à moteur avant*. Après la modeste 924 qui était destinée à épauler la 911 par le bas, c'est à la 928 que devait revenir en 1977 le redoutable honneur de succéder à la reine-mère. Longtemps mal aimée, cette GT incarne pourtant la perfection automobile de son époque.

Au début des années 70, la 911 n'est plus en odeur de sainteté à Zuffenhausen. L'état-major Porsche peine à voir encore une marge de développement dans son architecture archaïque (flat-six en porte-à-faux arrière, comme la Coccinelle de 1936...), et la philosophie spartiate de son modèle fétiche ne peut rivaliser avec le confort et le raffinement du gratin des GT contemporaines. Il faut en finir avec la monoculture 911.

Appelée à régner

La 928 naît de ce constat. Implicitement vouée à tuer la 911, elle voit le jour en 1977 au Salon de Genève. Sa vocation parricide lui vaut immédiatement l'ostracisme de nombreux porschistes, irrités par la perspective de voir la 911 s'éteindre au profit d'une auto bourgeoise et, sacrilège suprême, propulsée par un V8 placé à l'avant et refroidi par eau. Objectivement, la 928 est pourtant une voiture extraordinairement aboutie. Infiniment plus évoluée que la 911, elle propose un confort royal (avec deux places utilisables à l'arrière) et une tenue de route impossible à prendre en défaut (quand la 911 s'avère parfois vicieuse entre des mains profanes). Pour couronner le tout, cette GT superlative est un chef-d'oeuvre de design : face à la pureté, à l'aérodynamisme et à la modernité de ces lignes de squale signées Anatole Lapine, difficile de croire que la 928, élue voiture de l'année 1978, va bientôt fêter ses 32 ans.

Seules les performances de la 928 originelle laissent (un peu) à désirer pour une GT si brillante par ailleurs. Les 240 chevaux du V8 4.5 en aluminium ("downsizé" avant l'heure pour faire bonne figure dans un climat de crise énergétique) ne sont en effet pas de trop pour mouvoir les 1 600 kg de la nouvelle vitrine technologique de la marque, une impression paradoxalement accentuée par la facilité des trains roulants multibras sophistiqués à digérer cette cavalerie un peu trop raisonnable.

Jeunesse éternelle

Ce déficit (très relatif) de caractère et de sportivité conduit Porsche à prolonger la carrière de la 911 -à quoi tient une légende...-, rassurant ses intégristes qui regardent désormais la 928 d'un autre oeil. Plus raffinée, plus technologique, plus chère, la 928 devient de fait le vaisseau amiral de la gamme. L'aura de la 911, définitvement seule et unique Porsche digne de ce nom aux yeux des puristes les plus obtus, éclipsera cependant les innombrables qualités de la 928 jusqu'à la fin de sa production, en 1995.

Une fois réglé le quiproquo entre la 911 et la 928, la nouvelle venue peut enfin donner libre cours à sa vocation de GT au long cours. Dès 1979, Porsche revoit à la hausse la puissance du V8, qui passe à 300 ch. La concurrence n'existe plus. Le V8 ne cessera d'être mis à jour, passant à 5.0 et 320 ch sur la S4 de 1986, avant de culminer à 330 ch sur la GT (1989) voire 350 ch sur le gros 5.4 de la très rare GTS (1991). L'esthétique évolue peu à peu, abandonnant les feux arrière façon Star Trek pour des blocs optiques qui préfigurent ceux de la 911 type 997, tandis que le becquet en caoutchouc des débuts laisse place à un aileron plus conséquent. A 15 ans passés, la vénérable 928 en remontre toujours aux jeunes, franchissant le 0 à 100 km/h en 5,7 s (GTS) et flirtant avec les 280 km/h en toute décontraction. Il faudra attendre la Ferrari 456 GT de 1992 pour voir une GT 2+2 surpasser la 928 en prestige et en brio (au prix d'une auto plus pointue et beaucoup moins fiable), ce qui donne une idée de son avant-gardisme. Aujourd'hui encore, l'ancêtre a de beaux restes et offre, à un prix indécemment bas en occasion (l'ombre posthume de la 911, décidément), la saveur et les sensations d'une GT au plus-que-parfait.

* En excluant d'office les bétaillères affichant 1,70 m sous la toise et 2,5 tonnes sur la balance, la dernière en date est la 968 (1991), étroitement dérivée de la 944, elle-même issue de la Porsche 924 (1975).


  La Panamera montre son for intérieur

Superficielle, la Panamera ? On aurait pu le croire, tant elle a mis l'accent sur son apparence extérieure. Mais elle nous montre enfin son intérieur, qui vient apporter un vent de nouveauté dans la gamme Porsche.




De multiples prototypes, des informations parcellaires, une présentation reportée du salon de Genève à celui de Shanghai : la Panamera aime faire durer le suspense. Aujourd'hui, cependant, la berline Porsche a choisi de nous en dire plus. Elle nous dévoile enfin son intérieur, très différent de celui des Cayenne, 911, Boxster et Cayman. Imposante console qui se prolonge entre les sièges, levier de vitesse surélevé façon Carrera GT, série de cinq compteurs alignés : cet habitacle apporte indéniablement du nouveau. Il devrait aussi dévoiler un esprit pratique inhabituel pour la marque. Wendelin Wiedeking, le patron de Porsche, a ainsi réclamé que la garde au toit à l'arrière soit accrue de 2 cm, sa grande taille ayant posé problème à bord d'un des prototypes.


Mais que les Porschistes se rassurent : le contact se trouve toujours à gauche, et le compte-tours au centre. Quant aux moteurs, s'ils prennent place à l'avant, ils ne devraient pas manquer de piment. Au lancement, seul le V8 de 400 ch et sa version Turbo de 500 ch seront proposés. Repris au 4x4 Cayenne, ils présenteront cependant une courbe de couple différente. Le V6 de 300 ch et sa déclinaison hybride, forte de 350 ch, débarqueront ultérieurement. Sans parler de la future Porsche Panamera Turbo S. Terrible. Côté équipements, la parenté avec le Cayenne se poursuit. La Panamera reçoit la suspension pneumatique PASM et l'antiroulis actif PDCC. Elle bénéficie aussi d'une transmission intégrale (de série sur la version Turbo).
 

Mais la première berline Porsche a également droit à quelques exclusivités, comme un nouveau GPS à écran tactile, fourni de série. Elle pourra aussi recevoir un système audio 1000 W à 16 haut-parleurs. Cependant, il s'agit ici d'une option parmi des dizaines d'autres, qui auront tôt fait de faire grimper une addition déjà salée. La Porsche Panamera S s'affiche ainsi à 96.133 €, la Panamera 4S, équipée de la boîte à double embrayage PDK, à 103.847 € et la Panamera Turbo à 136.917 €. Reste que le suspense n'est pas encore terminé : il nous tarde désormais de nous installer au volant de cette Panamera, pour vérifier que les gènes Porsche sont bien là.

       
Prototype

Mitsubishi i MiEV Concept

 
Mitsubishi continue de développer son véhicule électrique i MiEV. Son lancement commercial est proche, mais le constructeur peaufine encore son ouvrage à Genève.

Le nouveau concept i MiEV s'exposera au salon de Genève - du 5 au 15 mars. Aux côtés d'un concept plus dynamique i MiEV Sport Air, il s'affiche maintenant avec un volant à gauche et des améliorations pour mieux répondre aux spécifications européennes. Le prototype i MiEV aperçu dans de nombreux salons déjà, dont celui de Bruxelles en janvier dernier, continue ses tests de faisabilité chez nous, mais aussi au Japon, aux Etats-Unis et en Nouvelle-Zélande. Son lancement commercial en Europe est proche, mais la marque au diamant n'a pas encore décidé où et quand cette voiture sera vendue. Par contre, au Japon l'i MiEV débutera sa carrière commerciale dès cet été.

  Escroquerie


Le tribunal correctionnel de Créteil a entamé mercredi l'examen d'un vaste trafic de voitures haut de gamme qui étaient "achetées" au moyen de faux chèques de banque, pour un préjudice évalué à près de 700.000 euros, avant d'être convoyées en Afrique du Nord.

Sur les 17 prévenus renvoyés dans ce dossier, dont l'un de façon annexe pour corruption passive, trois, placés sous contrôle judiciaire, étaient absents mercredi, dont l'un des principaux mis en cause.

En août 2007, un homme avait porté plainte à Créteil après s'être rendu compte que le chèque de 50.500 euros qui lui avait été remis contre la vente de sa Range Rover était falsifié. Deux jours plus tard, un jeune homme était repéré à la sous-préfecture d'Antony (Hauts-de-Seine) alors qu'il faisait immatriculer la voiture en question, déclarée volée.

L'enquête a permis de dénombrer 23 escroqueries du même genre commises entre 2007 et mars 2008, pour un montant avoisinant 700.000 euros, ainsi que 17 tentatives représentant plus de 500.000 euros.

Les voitures visées, toutes haut de gamme (Audi, BMW, Mercedes, Range Rover...), étaient repérées dans les journaux et sites internet spécialisés dans les ventes de véhicules d'occasion, en région parisienne mais aussi à Rouen, Lille, Montpellier ou La Ferté-Bernard (Sarthe).

La présidente Sylvie Stankoff a décrit "une escroquerie et un trafic d'une certaine envergure". Le réseau, bien organisé, présentait à ses victimes de faux chèques de banque de qualité, falsifiés grâce à des identités usurpées.

Les voitures, "achetées" au moment où les banques étaient fermées pour éviter que les vendeurs ne découvrent trop vite la supercherie, étaient ensuite rapidement acheminées au Maroc ou en Algérie, moyennant une commission de 1.000 euros environ, par des "convoyeurs" les ayant fait immatriculer à leur nom.

Parmi les prévenus figurent de nombreux convoyeurs ayant fait un ou deux voyages, dont une jeune femme, mais aussi des "intermédiaires". Reconnaissant ce rôle, l'un des prévenus a en revanche nié faire partie des organisateurs de l'escroquerie, mis en examen à Paris dans un dossier semblable selon lui.

Source : AFP

 




Si vous êtes à Paris du 11 au 15 Février, ne manquez pas la sublime exposition "Concept Cars, Design & Nouvelles Énergies" qui se tient devant l'Hôtel national des Invalides : une structure de près de 2500 m2 sera installée au pied de la majestueuse Eglise du Dôme, place Vauban.

Même si l'organisation semble avoir réduit la voilure par rapport à l'année dernière, le public se verra offrir un chouette panorama des voitures du futur, des derniers concept cars et des innovations en matières de nouvelles énergies et de respect de l'environnement.

Au programme, plusieurs modèles inédits qui n'ont encore jamais été montré en France comme la Quaranta réalisée pour le quarantième anniversaire d'Italdesign-Giugiaro. Plus rare encore, l'étude Gina Light Visionary Model qui quittera pour la première fois les murs de BMW.

Vous serez sans doute épaté par ce prototype révolutionnaire habillé d'une carrosserie en matériau textile souple. Les lignes particulièrement raffinées de la Touring A8 GCS Belinetta sur base de Maserati Granturismo, risquent aussi de vous émouvoir.

A noter que le Strate Collège sera également présent avec ses étudiants pour révéler quelques secrets du métier passionnant de designer automobile.

Un detail amusant quand meme dans leur essai et dont j'aimerais bien qu'on m'explique
Avec les memes reglages le comportement de la tsi est moins bon que celui de la tdi ?!!
J'ai du mal a comprendre ou dois-je comprendre que parceque le moteur est plus puissant il faut absolument rouler "sport" alors ? N'importe quoi alors la aussi car d'experience je n'ai encore jamais considerer que rouler sport etait la regle sur route !!
Bref tout comme l'essai du kia par le moniteur ou le confort est juge meilleur dans la version diesel je ne peux m'empecher de encore une fois trouver nos journaleux completement subjectif...

Nouvelle immatriculation


Un décret et deux arrêtés parus mercredi 11 février au Journal officiel précisent les modalités techniques des nouvelles plaques d'immatriculation qui entreront en service à partir du 15 avril pour les véhicules neufs.

Les nouvelles plaques seront également obligatoires pour les véhicules d'occasion à partir du 15 juin en cas de changement de propriétaire ou d'adresse.

Le nouveau Système d'immatriculation des véhicules (SIV) devait entrer en service le 1er janvier mais a été repoussé au 15 avril à la demande des constructeurs qui s'inquiétaient de ses effets dans la crise économique actuelle.

Ce nouveau numéro d'immatriculation, composé d'une série de 7 caractères alphanumériques (2 lettres, 1 tiret, 3 chiffres, 1 tiret et 2 lettres) - sur le modèle AA-123-AA - sera attribué chronologiquement dans une série nationale unique.

La nouvelle plaque, avec des caractères noirs sur fond blanc, devra faire apparaître obligatoirement, sur sa partie droite et sur un fond bleu, un identifiant territorial comprenant un numéro de département au choix, surmonté du logo de la région dans laquelle est situé ce département.

Ce numéro d'immatriculation sera attribué définitivement au véhicule, de sa première mise en circulation jusqu'à sa destruction.

Le propriétaire pourra faire immatriculer son véhicule partout en France, quel que soit son lieu de domicile, auprès d'un professionnel de l'automobile habilité (garagiste, concessionnaire, ...) ou d'une préfecture.

Un certificat d'immatriculation provisoire, valable un mois et comportant le numéro définitif lui sera remis dès paiement des taxes et lui permettra de circuler immédiatement. Il recevra ensuite, dans un délai d'une semaine au maximum, la carte grise à son domicile par envoi postal sécurisé.

Un long arrêté fixe les caractéristiques et le mode de pose des plaques d'immatriculation pour tous les véhicules privés, publics ou de statut diplomatique destinés à circuler en France.

Source : AFP