Ce serait plus simple et beaucoup plus pertinent que, pour une fois, l'industrie automobile s'assure que cette énergie n'est pas pire pour le climat que les énergies qui sont déjà utilisées. L'humanité et la planète s'en porteraient mieux.
J'ai commencé à lire Le monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatique.
Le scénariste est Jean Marc Jancovici, ingénieur de formation, et créateur de la méthode de calcul du bilan carbone.
Dans cette BD, il tord le cou à pas mal d'idées reçues.

J'ai retenu, entre autres, que dans le fond, aucune source d'énergie n'est ni "verte", ni rose, ni bleue, ni grise ni noire...
Il y a des sources d'énergie, avec leurs avantages et leurs inconvénients.
Ce qui pose problème, c'est quand on utilise massivement une source d'énergie sans avoir pris en compte les inconvénients d'une utilisation à grande échelle.
Par exemple, le pétrole abondant et bon marché n'a pas créé que des problèmes environnementaux, mais aussi sociétaux :
le transport routier ou maritime est tellement peu cher en vérité, qu'on en est venus à faire venir nos marchandises de l'autre bout du monde, entrainant pour nous : désindustrialisation et chômage de masse.
Les industriels prennent leurs décisions sous la double injonction, de leur conseil d'administration et des politiques.
Les 2 sont guidés par une vision court-termiste : renouveler son mandat en donnant satisfaction aux actionnaires, ou renouveler son mandat en donnant satisfaction aux électeurs.
Je suis content quand j'entends Carlos Tavarès pousser une gueulante contre l'électrification à marche forcée.
Mais en attendant, il électrifie tout son catalogue pour les raisons pré-citées.
Le courage bloque contre le principe de réalité.