belle analyse !
par contre le consommateur est toujours la proie des industriels et des financiers, soutenus par les pouvoirs publics.
on a encouragé au diesel, economique, fiable, et perene par rapport aux essence, pour peu qu'on s'accomode de son mode de conduite.
le moteur essence était alors plus polluant que le diesel soit disant
maintenant que les usagers s'y sont mis et ont bien enrichi nos industriels, volte face, le diesel est devenu miraculeusement plus polluant que l'essence. c'est le diable.
celui qui a investi est un pigeon qui doit à présent investir dans autre chose, l'essence ou l'electrique
quel culot de proner la voiture electrique avec generalité, alors qu'elle ne convient qu'à un usage bien particulier (si tu dois faire un trajet de 2000 km avec t'est pas sorti de l'auberge et tu reviendra vite a autre chose...mais tu aura fait marcher le commerce et genere de la tva.
et on ne parle miraculeusement pas de l'empreinte carbone des voitures electriques, ni comment par qui et dans quelles conditions elles sont fabriquées (surtout les batteries)
quand les usagers seront tournes majoritairement vers l'electrique (et c'est pas demain qu'on y sera réelllement incités, juste pour ménager les total et consort), alors une pollution nouvelle apparaitra, accompagnée par la taxe (ou les) qui va avec.
on nous prend pour des cons, et il est urgent d'attendre
En fait, ce qui prévalait dans les années 80 et 90, y compris dans l'opinion publique, était à 1000 lieux des préoccupations de santé publique et d'environnement d'aujourd'hui.
Il n'y avait aucune prise de conscience de ces enjeux que ce soit tant chez les citoyens que chez les autorités publiques.
Le seul point qui comptait, c'était de lutter contre le chômage en favorisant l'intérêt économique direct des constructeurs nationaux, ces derniers exerçant un chantage régulier à l'emploi sur les gouvernements successifs.
Malheureusement, ça n'a pas favorisé l'investissement dans la recherche et développement de nouvelles technologies plus vertueuses. Au contraire, ça a plutôt favorisé l'immobilisme technologique des constructeurs français et européens.
Ça n'a pas non plus sauvegardé les emplois, les constructeurs ayant sous traité quasiment toute la fabrication de leurs pièces sur des fournisseurs qu'ils pressent comme des citrons (entraînant le développement de la précarité de l'emploi et la délocalisation dans des pays de moins disant social) et ayant eux-mêmes délocalisé leurs chaînes d'assemblage malgré des aides en tous genres attribuées en leur faveur par les gouvernements successifs.
À partir des années 2010, les revers de la médaille des moteurs diesel commençaient quand même à apparaître sérieusement : fiabilité précaire avec la montée en puissance des moteurs diesel, coûts d'entretien en hausse, 1èrs articles vers le grand public sur les effets sur la santé lié aux émissions des moteurs diesels, 1ers articles sur l'incompatibilité des moteurs diesel avec les petits parcours...
Mais avec la force du marketing des constructeurs et l'aveuglement des consommateurs focalisés uniquement sur le prix d'un GASOIL artificiellement plus faible que le SP ont fait que beaucoup qui auraient eu plus intérêt à rouler au SP n'ont pas voulu s'intéresser à autre chose qu'au sacro Saint diesel alors que l'offre en hybride de l'époque pouvait déjà être une option intéressante pour la plupart des conducteurs.
Aujourd'hui, après des années de dénigrement par les constructeurs européens, l'hybride est devenu le minimum incontournable qui s'est imposé à eux dans la douleur du fait du diesel gate alors que cette motorisation était adoptée et maîtrisée depuis plus de 20 ans par les japonais.
L'électrique en est encore à ses débuts mais les progrès fulgurants finiront par rendre cette nouvelle technologie dominante dans plusieurs années. Il faut être un peu patient.
Tout ceci signifie que la voiture n'est pas un bien dans lequel on "investit". C'est un bien de consommation qui n'est qu'un coût et qui ne rapporte pas. Par conséquent, au moment de l'achat d'une voiture, il faut mettre ses certitudes au placard pour anticiper l'avenir si on veut garder sa voiture le plus longtemps possible, en s'informant au maximum sur les différentes technologies pour s'orienter vers celle qui est la plus durable. Pour cela, il faut se détacher des discours convenus des vendeurs de voitures pour ne pas se faire influencer par le marketing des constructeurs.
En achetant une hybride en 2010 quand tout le monde achetait du diesel, j'ai été largement gagnant car l'avance technologique de ma voiture me permet de l'utiliser sans aucune restriction jusqu'à aujourd'hui et pour de longues années encore.