Dav77, tu souhaites rester dans ta pensée positive : très bien 
Je ne vais donc pas chercher a prendre davantage de temps pour décrypter les communiqués "commerciaux" autour de ce recyclage, car les autres participants semble aussi réservés que moi et que je ne souhaite convaincre personne en particulier 
Ce n'est pas une question de pensée positive ou négative. Je préfère simplement regarder les faits.
Il y a un cadre réglementaire européen avec la directive 2006/66/CE exige depuis 2006 le recyclage d’au moins 50 % des matériaux contenus dans les batteries et accumulateurs usagés et qui oblige le producteur à collecter les batteries usagées à ses frais, avant de les recycler soit par ses propres moyens, soit à l’aide d’un partenaire issu d’une filière spécialisée.
Le recyclage des batteries de voiture électrique est donc une obligation qui incombe à tous les constructeurs automobiles.Dans ce cadre, des recherches pour développer le recyclage de ces batteries ont été menées et une filière industrielle de recyclage des batteries des voitures hybrides et électriques a été créée il y a plusieurs années avec des industriels du recyclage.
Il y a des avantages économiques importants à récupérer les éléments de ces batteries après recyclage en raison de l'envolée des courts mondiaux de certains composants des batteries (dont le lithium).
D'autant plus que la réglementation européenne a pris les choses en main avec de nouveaux amendements adoptés le 10 mars 2022 qui forceront l’inclusion des matières premières recyclées dans la production de batteries neuves :
2025 : déclaration obligatoire du contenu recyclé
2030 : 12 % pour le cobalt, 4 % pour le lithium et le nickel
2035 : 20 % pour le cobalt, 10 % pour le lithium et 12 % pour le nickel.
Les institutions européennes visent également à contrôler l'efficacité du processus de recyclage, et donc le rendement des procédés utilisés, avec de nouveaux objectifs obligatoires :
2025 : 90 % pour le cobalt, le cuivre et le nickel, 70 % pour le lithium
2030 : 95 % pour le cobalt, le cuivre et le nickel, 90 % pour le lithium
La technologie pour recycler les batteries au lithium est en place, la filière existe, le recyclage est déjà en œuvre.
Reste à avoir les volumes suffisants pour rendre possible la seconde vie des batteries car si on lit dans le détail le communiqué de la SNAM, celle ci arrête de s'occuper de cette activité de seconde vie parce qu'elle n'a pas de volumes suffisants de batteries reconditionnables pour que ça lui soit rentable, du fait qu'il n'y a pas encore suffisamment de batterie de voitures électriques arrivées en fin de vie. De plus la pénurie de composants électroniques a compliqué les choses.
En revanche, la seconde vie des batteries est une activité qui se développe chez les constructeurs automobiles eux-mêmes.
On peut en effet être dans la défiance permanente mais dans ce cas, la mise en doute du recyclage n'est pas propre aux VE. On peut alors tout autant douter du recyclage des voitures thermiques en remettant en question, par exemple, la réalité du recyclage des huiles de vidange.