Retour sur 24h d'essai du Twizy 80Étape 1, de la Concession Renault États-Unis au Campus de Rangueil (16,5 km)
Le Twizy que l'on me prête pour cet essai de 24h est neuf, il ô a très exactement 57 km quand j'en prends possession ce jeudi 24 Septembre 2015 à 9h.
Passé l'acclimatation à cette nouvelle atmosphère de conduite, de l'ordre de une demi heure environ, on adhère ou pas à Twizy.h
C'est un fait.
Il a beau culminer à un mètre quarante six du sol, on en est pas moins demi assis ou semi allongé au ras du bitume.
En effet la position de conduite bien calé dans la coque plastique du siège monobloc est presque celle ci : ([ \_ >) *
([* siège arrière
\_* siège avant
>)* volant / tableau de bord / pare brise
On a donc le corps dans une position quasi similaire à celle d'un kart.
On a une excellente vue de la route et de ses aspérités.
Nous y reviendrons.
Les deux mains sur ce volant plastique quatre branches que Renault a muni d'un airbag, on a pas d'effort particulier à fournir pour diriger Twizy, les pneus Continental Eco Contact en 125/80 R 13 à l'avant et 145/80 R 13 y sont également pour beaucoup.
Bien que neufs, comme l'ensemble de Twizy, ils procurent un grip et un confort de roulement correct sur un bitume parfaitement plan et neuf.
Ce qui est une denrée rare à Toulouse.
Sur les saignées disséminées en abondance sur l'asphalte de l'agglomération toulousaine, les sensations sont plus contrastées.
Je ne suis pas motard, je manque donc d'éléments de comparaison.
Mais si la suspension est typée sport avec un châssis conçu justement par Renault Sport, ça accroche vraiment bien le pavé et conjugué à un rayon de braquage hyper court de 6,8 m pour 2,8 tours de volant et la crémaillère directe, c'est la grosse éclate!
Ça passe partout et si tant est que l'on ait bien anticipé le freinage simple qui passe par quatre disques pleins en 214 mm à l'avant et 204 mm de diamètre à l'arrière, ça freine aussi très bien.
Et ça accélère pas mal aussi.
Lorsque l'on appuie sur l'accélérateur, il y a un infime temps de latence de l'ordre d'un quart de seconde et wiiiiiiiiiizzzzzzsz!!!
C'est parti!
Et bien parti, comme le but est de s'insérer et non pas de faire un run urbain, cela est très correct.
Je suis boulevard des Minimes et passe non loin du square Nougaro où celui-ci joua enfant, la ville occitane chante avec des accents de fin d'été qui n'a pas renoncé à être chaleureux.
Il fait déjà 20 degrés et si on ressent l'air, les remous d'air à 45 km/h sont quasi imperceptibles.
Je suis derrière un bus Tisseo, celui-ci roule au diesel, j'en ai l'absolue certitude

Je pense qu'il y aurait moyen de déboiter et de le doubler, mais j'ai à peine Twizy en mains depuis un quart d'heure, faisons preuve de patience et de prudence.
Pas d'erreur c'est bien du gazole...
Ça y est je suis sur le boulevard Pierre Sėmard au niveau de la gare Matabiau et une ribambelle de deux roues zig zaguent entre les fourgonnettes et les voitures.
Moi pas avec mon Twizy de un mètres vingt et quelques de large, je le sens moyen.
Je chemine ainsi jusqu'au Campus en passant au dessus du canal du midi après l'avoir longé sur les trois quarts des quatorze kilomètres et demi du trajet.
Passage de barrières après avoir badgė, aouch!
Ça passe vertėbralement parlant.
Ça a son petit succès ce Twizy, les gens vous font des clins d'oeil ou des sourires, quelques pouces levés aussi.
Vigilance de rigueur sur cette voie judicieusement limitée à 30 km/h et où piétons et véhicules divers se croisent au rythme d'un étudiant allant à son premier cours.
Il faut intégrer le silence absolu du Twizy pour le monde extérieur.
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Une petite molette à gauche permet de manifester sa présence, un bip bip à la Daft Punk résonne alors...
Ça y est je suis garé face à l'escalier du bâtiment où je travaille.
(Voir seconde photo de mon post précédent).