Faire une batterie <=> consommation d'eau de 500 personnes pendant 1 an
:'(
Prix de la recharge super chargeurs Tesla a plus que triplé en moins d'un an...
Que dire dans ce cas du pétrole de schiste obtenu par facturation des roche à l'aide d' eau sous pression ou de la fabrication d'hydrogène...
Quid de ces consommations d'eau lors de la fabrication des futures batteries solides qui n'auront plus d'electrolyte liquide ?
Le problème est que François Xavier Pietry est le directeur du Service économique de TF1 et éditorialiste économique sur LCI. Ce n'est pas pas un scientifique.
Il parle de terres rares pour les batteries or les terres rares ne sont pas pour les batteries mais pour la fabrication des aimants des moteurs électriques.
Il parle du problème du cobalt sauf que la proportion de cobalt est de plus en plus réduite dans les dernières batteries et les batteries solides n'en auront plus...
Il échafaude des perspectives et des conclusions à partir de données techniques qui sont déjà révolues et comme si il n'y avait aucune évolution dans la chimie des batteries...
Enfin, est-ce que ce journaliste économique ne serait pas en mission pour le compte des constructeurs automobiles français ou pour le compte des équipementiers.
Ça s'est déjà vu, même avec des scientifiques. Ça s'appelle le lobbying.
D'ailleurs son exemple sur l'augmentation des prix du kWh aux bornes Tesla par rapport à l'augmentation du prix des carburants pétroliers est fallacieux.
Il oublie de dire que l'augmentation des prix des carburants pétroliers est minorée par la prise en charge d'une partie de cette augmentation par l'état, ce qui n'est pas le cas du kWh des bornes Tesla.
Et la phrase qui tue : "on n'a pas laissé le temps à l'imagination et au vrai travail industriel" sous entendu pour les constructeurs automobiles.
Sauf que nos constructeurs n'ont toujours évolué que sous la contrainte des exigences en matière de pollution. Sans contrainte, pas d'évolution.
Le plus bel exemple, c'est l'hybride. Les constructeurs européens n'ont commencé à s'y intéresser que lorsqu'ils n'avaient plus le choix, alors qu'ils auraient pu s'y atteler 20 ans plus tôt. Et encore. Au début certains avaient pondu des systèmes uniquement valables pour les homologations en collant un moteur électrique sur le train arrière qui fonctionnait sans aucune synergie avec le moteur thermique (diesel) qui entraînait les roues avant.