https://www.letemps.ch/monde/la-tension-monte-apres-la-decouverte-par-la-russie-de-511-milliards-de-barils-de-petrole-dans-l-antarctique

C'est bon, plus besoin de passer à l'électrique

quel est le statut des ressources minières en Antarctique ?

Tu crois que cela retiendrait la Russie ? Le droit international?

https://www.letemps.ch/monde/la-tension-monte-apres-la-decouverte-par-la-russie-de-511-milliards-de-barils-de-petrole-dans-l-antarctique

C'est bon, plus besoin de passer à l'électrique

Il n'y aura jamais assez de ressources minières non contrôlées par la Chine pour rouler en full électrique. La seule électrification du parc automobile français necessiterai 2 EPR de plus, un rallongement de la vie des réacteurs déjà en service, et une multiplication par 5 de l'éolien, sans compter une éventuelle rupture en approvisionnement hydraulique (dixit le PDG de Renault).

Quand on voit les effets des tempêtes solaires actuelles sur le climat, annonçant un ralentissement solaire normalement prévu pour 2025, ça laisse à réfléchir.

En parlant des pôles, c'est marrant mais les graphiques semblent bien se porter au niveau de la couverture glaciaire.
https://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/
C'est la NASA pourtant qui l'indique...

Il n'y aura jamais assez de ressources minières non contrôlées par la Chine pour rouler en full électrique.

C'est une réalité actuelle mais pas forcément future.
Vu l'actualité géopolitique, j'ose espérer que nos gouvernements oeuvrent pour réduire la dépendance au couple russo-chinois.

A court-moyen terme, du lithium, on commence à en trouver un peu partout, d'où sa chute de prix.
Du cobalt, on en utilise de moins en moins et dans certains types de batteries, plus du tout déjà aujourd'hui.

Et l'après lithium se profile, notamment avec le sodium, de quoi créer quelque marais salants en plus en France (et ailleurs).

La seule électrification du parc automobile français necessiterai 2 EPR de plus, un rallongement de la vie des réacteurs déjà en service, et une multiplication par 5 de l'éolien, sans compter une éventuelle rupture en approvisionnement hydraulique (dixit le PDG de Renault).

Bah oui, il va falloir "produire" plus d'énergie mais avec un soleil qui nous balance 1KW/m2 sous nos contrées, le problème n'est pas lié à un manque d'énergie mais uniquement dans un manque de moyens pour la collecter.
Et là aussi, c'est un problème actuel qui se solutionne progressivement.

Et puis, comme tu l'affirmes, il n'y a pas de lien entre consommation d'hydrocarbures et réchauffement climatique, on pourra toujours cramer le pétrole d'Antarctique pour produire du courant ... 

Plus sérieusement: on a plus de pétrole sur Terre qu'on ne pourra vraiment en brûler, l'effet de serre deviendra tel qu'une bonne partie de la biosphère actuelle, humanité comprise, disparaitra.

Quand on voit les effets des tempêtes solaires actuelles sur le climat, annonçant un ralentissement solaire normalement prévu pour 2025, ça laisse à réfléchir.

https://www.ipsl.fr/decouvrir/explorer/le-climat/quel-est-limpact-de-lactivite-solaire-sur-le-climat/
Or le Soleil a longtemps été un symbole d’immuabilité. À tel point que la puissance rayonnée dans tout le spectre (appelée irradiance totale) porte aujourd’hui encore le nom de constante solaire. Il aura fallu attendre le début de l’ère spatiale pour réaliser que cette constante varie. Toutefois, sa variation relative sur un cycle solaire de 11 ans ne dépasse guère 0.4 ‰, ce qui est bien trop faible pour rendre compte des variations de température observées sur Terre. Le débat fait aujourd’hui rage pour trouver des mécanismes physiques susceptibles d’amplifier de telles variations.

https://www.college-de-france.fr/media/edouard-bard/UPL1259544669967471446_Lettre31CdF11Soleil.pdf
Ces travaux récents, différents et complémentaires dans leurs approches, conduisent pour l’instant à la conclusion que les rayons cosmiques n’ont pas d’influence majeure sur le climat actuel.

https://atlantico.fr/article/decryptage/comment-la-tempete-geomagnetique-qui-a-frappe-la-terre-la-semaine-derniere-pourrait-declencher-une-vague-d-ouragans-soleil-consequences-climat-rechauffement-climatique-impact-co2-hausse-des-temperatures-francois-marie-breon

En parlant des pôles, c'est marrant mais les graphiques semblent bien se porter au niveau de la couverture glaciaire.
https://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/
C'est la NASA pourtant qui l'indique...

Un autre, de la même source, probablement plus lisible:

L'Arctique se porte toujours aussi bien ?

De l'interprétation orientée des graphiques:
https://osi-saf.eumetsat.int/community/stories/debunking-false-claims-about-sea-ice


En ce moment, les cols des Alpes sont en cours de déneigement, plusieurs se trouvent sous 8 mètres de neige.
https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/lenneigement-exceptionnel-de-cet-hiver-complique-le-deneigement-des-cols-alpins--reportage-au-grand-saint-bernard?urn=urn:rts:video:14909313

Et même si c'est un répit temporaire bienvenu pour les glaciers alpins (et aussi plus bas, en plaine, parce que ça assurera un peu d'eau pour la fin du printemps), la tendance est toujours catastrophique.
La Mer de Glace à Chamonix en est un exemple spectaculaire, surtout si tu vas physiquement sur place et, en descendant vers la langue glaciaire depuis l'arrivée du funiculaire de Montenvers, tu regardes les plaquettes indiquant son niveau au diverses années.
Tu as une idée immédiate du volume perdu, notamment depuis les années 80.
https://youtu.be/M0dOCPPS6pw?si=IgJdx-fvPPngoxm0

Mais tu as raison, "Tout va très bien, Madame la Marquise" ...

On-shore selon ce qui a été  présenté sur le journal de A2 à 20h...

De toutes façons, la Russie s'en bat un peu les c.... du droit international, non ? 

Que ce soit le Traité de l'Antarctique ou le protocole de Madrid (qui interdit toute exploitation des ressources minérales), aucun de ces 2 textes n'a de date d'expiration et aucun des 2 ne prévoit une date de révision.
Il est juste prévu une période durant laquelle l'unanimité est requise pour envisager une modification du texte.

Protocole de Madrid : https://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Madrid

Le protocole de Madrid établit une protection globale de l'environnement en Antarctique. Parmi ses dispositions, on peut noter :

    l'Antarctique est une « réserve naturelle consacrée à la paix et à la science » ;
    interdiction des activités relatives aux ressources minérales autres que celles menées à des fins scientifiques ;
    toute activité doit faire l'objet d'une évaluation préalable d'impact sur l'environnement.

Proposition de demande d'abandon par la Russie
En juin 2011, lors de la 34e réunion consultative du traité sur l'Antarctique, la Russie a déclaré projeter des « investigations complexes portant sur les ressources minérales, les hydrocarbures et les autres ressources naturelles de l'Antarctique » et qu'il faudrait s'apprêter à abandonner le protocole de Madrid pour cela1. Aucune protestation officielle des autres États parties au protocole n'avait été émise juste après cette proposition.

Le Protocole au Traité sur l’Antarctique relatif à la protection de l’environnement
https://www.ats.aq/f/protocol.html

Signé à Madrid le 4 octobre 1991, le Protocole au Traité sur l’Antarctique relatif à la protection de l’environnement est entré en vigueur en 1998. Il désigne l’Antarctique comme une “réserve naturelle consacrée à la paix et à la science” (Article 2). L’article 3 de cet instrument définit les principes fondamentaux qui s’appliquent aux activités humaines dans l’Antarctique. L’article 7 interdit toutes les activités relatives aux ressources minérales de l’Antarctique autres que la recherche scientifique. Le Protocole établit dans son appendix la procédure de constitution et de fonctionnement d'une Cour permanente d'arbitrage.

Parfois, il est publiquement mentionné que le Protocole « expire » en 2048. Ceci est une mauvaise interprétation et n’est pas correct. Ni le Protocole, ni le traité sur l’Antarctique n’ont de date d’expiration. Pendant les cinquante premières années à compter de l’entrée en vigueur du Protocole (1998), ce dernier ne peut être modifié que par l’accord unanime de toutes les Parties consultatives au traité sur l’Antarctique. Après cette date-là (à partir de 2048), n’importe laquelle des Parties consultatives au traité sur l’Antarctique peut convoquer une conférence d’examen du fonctionnement du Protocole (art. 25.2).