Si le prix du pétrole et la consommation mondiale se maintiennent au niveau actuel, il resterait 150 ans de réserves.
Ces pétroles dits “non conventionnels” n’ont, en fait, jamais été pris en compte par les géologues lorsqu’ils évoquaient la fin du pétrole, à l’aube des années 1980. Pourtant, les huiles lourdes du Venezuela (les plus grandes réserves mondiales), les sables bitumineux du Canada ou les pétroles de schiste représentent une part croissante de la production mondiale. Dans leur cas, l’élément-clé est le prix du baril.
Au début de la ruée vers l’or noir, on exploitait moins de 10 % des gisements. On dépasse, à présent, les 50 %. Ce qui permet la réouverture d’anciens puits. Le forage en eau profonde est désormais possible avec d’importantes perspectives. Enfin, on découvre encore de nouveaux gisements, comme en Alaska, en 2017, qui recèlerait plus de 1 milliard de barils. D’après la compagnie britannique BP, la fin du pétrole ne serait donc pas pour demain. Selon elle, les réserves seraient suffisantes pour répondre deux fois à la demande actuelle, jusqu’en… 2050.
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