Le fait que la Jazz est susceptible de consommer très peu et que la consommation est sensible au moindre paramètre défavorable montre à quel point le système est optimisé.
Comme on ne peut pas rouler longtemps sans aucune déclinaison de la route + sans vent + sans variation d'effort + sans consommation électrique annexe de confort + pneus toujours gonflés à la valeur optimum + température extérieure clémente + moteur déjà chaud + ceci cela, on a vite des consos en hausse, et surtout la différence est d'autant plus sensible que le système est efficace et optimisé de base.
Et il ne faut surtout pas négliger les déclinaisons de la route. Pour ma part je vais couramment dans la famille ou des zones industrielles/commerciales au voisinage de chez moi, soit environ 10/20 km et autant au retour.
J'ai systématiquement une différence de conso importante entre l'aller et le retour. La différence d'altitude doit pourtant être minime entre mon point de départ et mon point d'arrivée, tous les deux en bord de côte. Dans les 2 cas on peut considérer mon altitude comme étant très proche du niveau de la mer. Malgré cette faible variation d'altitude la différence de conso est pourtant très nette. Je vais avoir par exemple 4l/100 à l'aller contre 2,8 l/100 au retour. Mesures faites avec un moteur chaud ou encore chaud dans les 2 sens.
Je retrouve aussi une différence significative lorsque je fais de longs trajets au départ de Toulon vers le nord. Toulon sera à l'évidence le point le plus bas et où que je me rende je consomme moins sur le trajet de retour. C'est surprenant sur un trajet de quelques centaines de km de constater cet écart de consommation alors que la déclivité moyenne doit pourtant être minuscule.
C'est pourquoi je dis chaque fois qu'une valeur de conso réaliste doit au minimum être faite sur une boucle.
Avec mon ancien véhicule de 2001 consommant 7,5 à 8,5 l/100 (essence) en moyenne ces différences de conso étaient beaucoup moins perceptibles alors qu'elles sautent maintenant à la figure.
Je m'attends à ce que ce phénomène sera encore plus sensible sur la Jazz future, s'il y en a une.