Questions
:
Mieux vaut il accélérer doucement, en essayant d'être en EV mode le plus possible, jusqu'à la vitesse voulue ?
Ou mieux vaut il accélérer franchement, et donc faire intervenir le moteur thermique, jusqu'à la vitesse voulue et maintenir sa vitesse en EV mode grâce à un pied droit tout doux?
Dans les stages d'éco-conduite les formateurs nous enseignent que la conduite se décompose en 3 phases :
-la phase dite de "recherche de vitesse" = l'accélération jusqu'à la vitesse voulue, 50 en ville ou 80 en sortie de rond point ou 130 après le péage...
-la vitesse en palier
-la décélération.
C'est bien la première qui coûte le plus cher en énergie.
La "bonne" stratégie, en théorie, est donc d'accélérer plus vigoureusement pour passer moins de temps sur un fonctionnement à forte charge.
Une fois que la vitesse voulue est atteinte, on doit pouvoir s'y maintenir avec "un filet de gaz", moteur sous faible charge.
Sur simulateur, ça marche.
Dans la vraie vie, les passagers n'apprécient pas toujours...
Un accessoire qui aide bien : le limiteur de vitesse.
Quand on approche de la vitesse de consigne, le limiteur réduit drastiquement la puissance.
Est-ce que ça s'applique à la Jazz hybride e:HEV, qui part d'abord à la force du moteur électrique?
Une forte accélération se traduit par une forte demande de courant, et là thermique est obligé de turbiner pour entrainer le générateur.
Mais alors, on en revient au même point: si on atteint plus rapidement la vitesse voulue, le thermique s'éteint plus vite...
On dirait, encore une fois, que la mécanique à l'ouvrage gère exceptionnellement bien les différents cas de figure.
J'ai testé la sortie de la voie réservée télépéage à 30 km/h en mode "bon père de famille" : j'ai entendu le thermique simuler 4 changements de vitesse en mode pépère, avant de se caler à bas régime.
Et au contraire, en faisant une franche accélération, il s'est calé quelques instants à régime élevé avant de retomber rapidement à bas régime.
Au bout de compte, ça doit être kif-kif...