Ces histoires de couple...
C'est un terme qui est apparu dans l'imaginaire collectif de l'automobiliste lambda il y dix ou quinze ans et qui semble déterminer les fonctions vitales devenues indispensables au quotidien.
Je ne sais pas comment vous conduisez vos illustres guimbardes les amis, mais je peux vous dire que avec Désiré le 1.8 i-VTEC de 174 Nm à 4300 tes / min et ses 142 chevaux à 6300 trs / min, je me sors de toutes les situations, sans forcer, sans "tabasser", sans avoiner. Même si si on le lui demande il peut et il fait.
Ma première voiture, l'Alfa 33 1.3 double carbus avec ses 122 malheureux Nm à 4000 trs / min et ses 88 chevaux à 6000 trs / min faisait aussi très bien l'affaire il y 23 ans quand je la conduisais.
J'ai l'impression que le turbo diesel a mécaniquement engendré une dépendance à la disponibilité à bas régime et moyen régime et que au fond ces nouveaux moteurs turbo essence vont dans le même sens, à savoir avoir l'impression d'un rendement sans forcer.
C'est certainement très bien, j'ai moi même pu y goûter sur le 1.0 Turbo de la Civic 10, mais ce n'est pas selon moi le critère déterminant.
Il n'y a pas que des considérations subjectives, je dirais que plusieurs phénomènes se sont additionnés pour rendre le couple a bas régime plus présent dans l'esprit des conducteurs :
- Augmentation du poids des véhicules.
- Augmentation du nombre de rapports de la boite de vitesse (6 rapports courant désormais)
- Augmentation de la longueur de ces même rapports, pour favoriser les consommations normés.
- Généralisation de la climatisation
Tout ces choix/conséquences technologiques demandent/profitent/font briller des véhicules ayant le meilleur couple a bas régime, afin de mieux supporter des véhicules plus lourd, avec des rapports de boite long, avec des clims/équipements énergivore. Couplé aussi a une certaine aversion au bruit (peu de gens apprécies de nos jours de rouler > 4000 trs/minutes sur autoroute).