De la fin des années 80 jusqu'à la fin des années 90, la plupart des modèles Honda étaient appréciés dans les quartiers riches.
Puis la fuite des petites concessions historiques vers d'autres marques en raison de la folie des grandeurs de Honda France qui avait voulu imposer au réseau la fin des concessions multimarques et un cahier des charges sur le design des bâtiments et des showroom dignes de concessions américaines, le réseau de distribution s'est alors effondré et les Honda ont fini par disparaître des beaux quartiers.
La suite on la connaît...
Oui, l'époque ou la Civic était une auto urbaine des beaux quartiers est bien révolue. Sophie Marceau ou Carole Bouquet roulant en Civic pour son côté chic, c'est fini...C'est avec la Z600 que cela avait débuté et ma foi, la Honda E a plutôt le bon profil. Qui sait.
Concernant le réseau, ils étaient près de...200 au milieu des années 80 à vendre et entretenir des Honda, contre 75 aujourd'hui...La aussi, le temps ou dans chaque sous-préfecture on pouvait acheter et faire entretenir sa Honda, de Villeneuve S/Lot à Morlaix en passant par Alès, c'est du passé. Il n'y reste que quelques Prelude fatiguées pour tenir compagnie a quelques vaillants Acty.
Mais même dans les grandes villes c'est pénible. Il n'y a qu'un concessionnaire à Marseille, contre 4 points de ventes et entretien il y a 30 ans. Dans les grandes agglomérations, le concessionnaire n'est pas à plus de 50 kms, mais facilement à plus d'une heure.
La fin des quotas en 1993 a aussi changé la donne. Les concessionnaires ont vu leur marge baisser (oubliés les confortables 16%, sans payer les autos), c'est devenu difficile pour les plus petits à qui on a demandé de financer des stocks et faire des VD. D'ou l'arrivée des groupes, associé au désir de cathédrale dont tu parles...