L'effet HRV 3?
Toujours pas de reprise en vue pour le marché automobile européen en janvierSeuls 682 596 véhicules neufs particuliers ont été vendus en janvier 2022 dans l’Union européenne, soit une baisse de 6% par rapport au mois de janvier 2021. Si Hyundai enregistre de très bons chiffres, Volkswagen et Stellantis reculent.
" Les groupes japonais progressent
Hors du top 4, les constructeurs japonais confirment leur ancrage sur le Vieux Continent. Toyota affiche une belle progression de 13,5% sur un an (67 674 véhicules vendus) et grignote encore des parts de marché, avec 8,2% des ventes du secteur. Ses compatriotes Mazda (+28,1%) et
Honda (+50,7%) poursuivent également sur leur lancée, avec 10 512 et 5 464 véhicules personnels neufs vendus. Un tableau seulement assombri par les chiffres de Nissan (-18,4%), qui n’a vendu que 15 879 unités, et Mitsubishi (-10,4%), qui s’en tient à 3 743 véhicules vendus.
https://www.usinenouvelle.com/article/toujours-pas-de-reprise-en-vue-pour-le-marche-automobile-europeen-en-janvier.N1785622 Ce n'est pas en ce début d'année que les ventes de véhicules redécolleront en Europe. Les immatriculations de voitures neuves particulières dans l’Union européenne ont atteint un nouveau creux en janvier, selon les chiffres de l’Association des constructeurs européens d’automobile (ACEA), un an après ce qui constituait déjà un record. Les ventes se sont contractées de 6% en janvier 2022 par rapport à janvier 2021, avec 682 596 unités vendues seulement. La baisse n’est que de 2,4% si on élargit la focale à des pays hors UE (avec le Royaume-Uni, la Norvège, l'Islande et la Suisse, pour un total de 822 423 voitures vendues), avec de fortes disparités régionales. Les nouvelles immatriculations progressent par exemple de 4,4% sur un an dans les pays de l’Est de l’Europe, mais sont en baisse de 7,3% à l’Ouest.
La baisse est particulièrement marquée dans certains pays d’Europe de l’Ouest, comme en Italie (-19,7%), en France (-18,6%) ou aux Pays-Bas (-11,3%), tandis que l’Espagne (+1%), l'Allemagne (+8,5%) renouent avec la croissance. En Europe de l’Est, la Slovaquie (+72,6%) et la Roumanie (+55,5%) tirent leur épingle du jeu en comparaison de la Pologne (-10,2%). Les pays hors Union européenne connaissent quant à eux des fortunes diverses, entre le Royaume-Uni où les ventes s’envolent (+27,5%) et la Norvège où elles s’effondrent (-22,8%).
Volkswagen et Stellantis cèdent du terrain
Dans le détail, Volkswagen et Stellantis font la course en tête sur l’ensemble des pays européens comptabilisés (Royaume-Uni, Norvège, Suisse et Islande compris, en plus de l’Union européenne), avec respectivement 206 018 et 156 673 voitures particulières vendues en janvier 2022. Tous les deux sont toutefois en recul, ce que reflète leur part de marché : Volkswagen ne représente plus que 25,1% du total des voitures vendues en janvier 2022, contre 25,4% il y un an. Stellantis doit se contenter de 19,1% du marché, contre 21,2% l’an dernier.
Le groupe allemand enregistre une baisse de ses ventes de 3,7% par rapport à janvier 2021. Les ventes de Volkswagen (-6,1%) et Skoda (-5,5%) s’effritent, avec 85 933 et 44 173 voitures vendues. Celles de Porsche (+38,2%) et Audi (+8,8%) augmentent, avec 7 752 et 23 975 ventes. Seat, quant à lui, plonge (-18,9%), avec 23 975 unités écoulées.
Stellantis, de son côté, connaît une baisse plus forte encore (-12,4%), essentiellement le fait de ses marques phares. Peugeot (-14,4%), Fiat (-18,5%), Citroën (-16,7%) et Chrysler (-19,3%) sont toutes en fort recul : la marque au Lion n’a vendu que 52 160 véhicules en janvier 2022, son homologue italienne uniquement 27 524 unités, la marque aux chevrons 26 692 unités, et la marque américaine 3 268 véhicules seulement. Ces mauvais chiffres sont uniquement contrebalancés par DS (+19,2%), qui a vendu 3 233 véhicules particuliers neufs sur le sol européen en janvier.
Hyundai grandit encore, Renault stagne
Hyundai, à la troisième place en termes de ventes (84 789 véhicules en janvier 2022), semble le mieux loti de ce classement. Le constructeur japonais semble ne pas connaître la crise, avec une progression de ses ventes de 35,8% sur un an et une part de marché de 10,3%, contre 7,4% en janvier 2021. Ses deux marques, Kia (+38,8%) et Hyundai (+32,3%) se portent remarquablement bien grâce à leurs 47 137 et 37 652 unités écoulées.
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Le groupe Renault, quatrième du classement, parvient à maintenir ses positions, avec 76 712 unités écoulées, contre 77 935 il y un an (-0,9%). Dans un secteur en recul, sa part de marché augmente, passant de 9,2% à 9,3% sur un an. La marque Dacia, en hausse de 19,1%, gagne peu à peu en popularité (34 150 véhicules vendus), tandis que Renault voit ses ventes reculer de 13,1% (42 219 unités). Si Alpine et Lada enregistrent une croissance exceptionnelle (+145,5% et +152,5%), leurs volumes restent confidentiels : la première passe de 77 unités écoulées l’an dernier à 189 en janvier 2022, et la seconde de 61 à 154.
Les groupes japonais progressent
Hors du top 4, les constructeurs japonais confirment leur ancrage sur le Vieux Continent. Toyota affiche une belle progression de 13,5% sur un an (67 674 véhicules vendus) et grignote encore des parts de marché, avec 8,2% des ventes du secteur. Ses compatriotes Mazda (+28,1%) et Honda (+50,7%) poursuivent également sur leur lancée, avec 10 512 et 5 464 véhicules personnels neufs vendus. Un tableau seulement assombri par les chiffres de Nissan (-18,4%), qui n’a vendu que 15 879 unités, et Mitsubishi (-10,4%), qui s’en tient à 3 743 véhicules vendus.
Les autres constructeurs européens, eux, sont plus à la peine : les ventes du groupe allemand BMW sont en recul de 3,7% sur un an, avec 61 934 unités écoulées, mais la part de marché du constructeur se maintient à 7,5%. Mercedes-Benz trébuche plus fortement, avec 47 280 véhicules vendus seulement (-11,4%). Le suédois Volvo (-20,2%) est lui aussi en mauvaise posture, n’ayant écoulé que 19 421 unités, tandis que le britannique Jaguar perd sensiblement du terrain (-19,7%), avec 7 629 voitures particulières vendues seulement.