Comment pourrait-il en être autrement ?
Que le moteur soit un 1.9 turbo 110/120 ch ou 1.5 turbo 110/120, la consommation ne peut être que très proche. Les quelques améliorations apportées (augmentation des pressions d'injection, réduction des frottements...) ne peuvent pas faire diminuer significativement la consommation.
De même, a puissance équivalente la consommation d'un petit moteur turbo ne sera guère différente de celle d'un moteur atmosphérique.
2 choses :
- si, il y a probablement bien eu une baisse significative des consommations en 12 ans (pour rester sur 2000-2012) !
Mais à condition de prendre la même voiture avec la même performance. Un exemple : CR-V 3 --> CR-V 4 (ok, c'est juste un exemple, se méfier des exemples ... mais je trouve celui-ci significatif des possibles progrès en rendement, aéro et diminution des frottements). Par contre si tu prends "la Mégane Diesel" comme le font Phil et Stratus, tu mélanges tous les modèles de Mégane ... et là on est dans le flou total, on ne sait pas à quoi est due l'augmentation de conso de Spritmonitor.
- même si rien n'avait évolué sur les consommations, si l'exemple du CR-V était le seul exemple au monde, bref si on est d'accord avec ta thèse, le système du bonus-malus a fait acheter aux français des voitures qui consomment moins. Celui qui aurait acheté un Espace essence à un moment donné s'est rabattu sur le même en Diesel. Etc etc..
Il y a un effet mécanique lié à la déformation des achats ... à moins de nier l'influence du bonus-malus sur les achats ?
Les 2 choses se cumulent. Maintenant, on a des chiffres d'évolution du PIB et de consommation de carburants, mais j'aimerais bien avoir ceux du transport routier et des VP sur la même période... L'importante croissance du gasoil sur ton tableau n'est-elle pas en partie liée au transport routier ? Et où les camions qui transitent chez nous font-ils leurs pleins ? Très complexe tout ça...
Pour faire une bonne analyse il faut bien plus de données qu'un simple tableau, mais je vois une consommation stable avec un PIB qui a monté de 40 %. Voilà où nous en sommes avec les chiffres objectifs
