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01 juin 2025 à 04:40:07

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Auteur Sujet: Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole  (Lu 5102 fois)

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Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« le: 03 mai 2018 à 11:08:53 »
Bonjour,


Introduction

Après 6300km et un peu plus d’un mois d’utilisation, je vous fais un petit retour de mon achat du Honda. Je l’ai eu à un prix défiant toute concurrence dans la concession parisienne, à tel point que je croyais avoir gagné le gros lot. Toutes les démarches d’achat ont été dématérialisée sans que j’ai à me déplacer dans la concession à plus de 600 bornes de chez moi.  En fait de gros lot, lisez si vous avez la patience et vous verrez par vous-même.

Chapitre 1 : La réception de la voiture.

Commençons par les conditions de retrait du véhicule au garage. Le GPS de mon téléphone m’indiquait la concession 500m plus loin dans la rue qu’elle n’était réellement. Evidemment je suis donc passé devant la concession sans la voir et me suis retrouvé un peu plus loin en plein embouteillage. Obligé de téléphoner à la concession pour savoir où ils étaient précisément car leur adresse ne correspondait pas avec celle du Gps. La standardiste ne savait me répondre que : “Nous sommes en face de BMW”. Auquel je demandais : “D’accord mais c’est où BMW?”.  Finalement, j’y arrive à cette foutue concession, ca y est je suis sur le parking, il est plein à craquer. Bon où puis-je me garer maintenant, allez hop dans ce petit trou de souris, collé dans l’interstice entre deux voitures, difficile de s’extraire de la voiture. Tout cela après un trajet d’un peu plus de 3 heures pour venir à la concession, ça m’a mis en retard de 15 minutes. 15 minutes c’est apparemment beaucoup, car la standardiste m’a appris que la personne qui devait me livrer la voiture, ne me voyant pas arriver, s’occupait dorénavant à une autre tâche. J’ai donc poireauté une-demi heure en attendant que la personne se libère. Finalement elle ne se libérera pas et c’est un commercial dépêché in extremis qui viendra me présenter la voiture. Fissa la présentation. Passe ensuite la paperasse etc.., on me remet un porte-clef de marque Honda, j’en demande un deuxième pour le deuxième jeu de clef  de ma femme et aussi un porte-étui pour la carte grise. J’obtiendrai un second porte-clef mais pas de porte-étui. Je ne demandai pas mon reste, l’heure avait tourné, il était plus de 17h30, j’avais encore 300 km à rouler pour arriver à ma prochaine destination où j’étais attendu à 19h30.
Je transfère, sur le parking, mes affaires personnelles de mon ancienne voiture -en reprise de l’achat de la neuve- vers la nouvelle. Il est temps de rouler.
« Modifié: 04 mai 2018 à 12:06:45 par sitro »
Honda CR-V -2018-  mk IV Phase 2 1.6 i-DTEC 16V 120 cv et Toyota Corolla -2007- D-4D 90ch
Toyota Corolla Touring Sport hybride pour Mme.
Pour l'histoire : Simca P60 (Aronde) - Renault 18 GTL - Mercedes 200D - Alfa Roméo Giulietta 1.8 - Peugeot 309 - Nissan Sunny break D. - Mazda Premacy 110 D. - Toyota Verso D.

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Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #1 le: 03 mai 2018 à 11:10:55 »
Chapitre 2 : Les premiers kilomètres.

Je démarre, allume le GPS de la voiture, il m’indique la direction opposée à celle que j’aurai crû devoir prendre, je suis ses indications, je quitte la concession et me retrouve 200 mètres plus loin dans les embouteillages parisiens pour tenter de rejoindre la N2. Quel plaisir la conduite ! Après 1 heures d’embouteillage, ça roule enfin. Ouf. et là je découvre le plaisir de conduire cette voiture. Très confortable, spacieuse. La route m’appartient. Je deviens plus relax et je commence à jouer avec les commandes au volant et regarder le tableau de bord. Ah j’avais pas vu mais il y a une alerte sur le tableau de bord : un petit truc orange avec un point d’exclamation  et un truc rouge tellement petit qu’il est impossible de savoir ce que cela représente. Mince je vais devoir aller chez l’ophtalmo et changer mes verres pour des progressifs. Ces petits voyants doivent être en liaison avec le bip qui sonnait  tous les quarts d’heure dans la voiture. Je pense à une porte mal fermée où une ceinture de sécurité qui déclenche l’alerte. je continue mon inspection du tableau de bord, appuie au hasard sur les boutons. La consommation moyenne de la voiture s’affiche comme par magie : 9 litres au cent kilomètre. Bigre !, ce n’est pas ce qui était  annoncé dans la brochure technique, il me semble de mémoire 4,6l au 100km et à ce rythme là, je ne vais pas avoir assez de gasoil pour arriver à destination. Bon je m’arrête à une station, je fais le plein et je vérifie ce témoin d’alerte. Effectivement le coffre est mal fermé, le système de fermeture à deux crans, n’était locké que sur le premier cran. Bon ça va pas d’inquiétude, si ce n’est que ça. Oui mais problème, mes premières tentatives pour le fermer sur le deuxième cran sont vaines. Merdum, me dis-je, comment ça marche ce truc? il faut que je claque comme un bourrin le coffre pour réussir enfin à verrouiller correctement.
Allez, je repars,, je roule, j’arrive enfin à destination dans ma belle-famille un peu tard. Je pose la voiture dans leur jardin grand comme un terrain de rugby, je me gare sous le réverbère assez loin de leurs deux voitures. on se fait la bise, blabla, ils font le tour de la caisse, blabla. etc… la suite sera pour demain pour la voiture.
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Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #2 le: 03 mai 2018 à 11:20:34 »
Chapitre 3 : Premier baiser.

Le lendemain, ma belle-soeur se lève tôt pour aller bosser. Elle y va avec sa voiture. Pour sortir sa voiture de l’allée du jardin qui est, je le rappelle, grand comme un terrain de rugby elle doit manoeuvrer en marche arrière, qu’à cela ne tienne j’ai pris mes précautions la veille en garant ma voiture à au moins trente mètres de la sienne. Confiant, je lui fais la bise et lui souhaite une bonne journée. Trois minutes, plus tard elle rentre dans la maison affolée, en poussant des hurlements : “j’ai percuté la voiture de Noël”. Mince me dis-je, “et toi tu vas bien ?”,  nouveau cri perçant : “J’ai percuté ta voiture”. Je lui dis : “ça va, ce n’est qu’un tas de ferraille sur quatre roues , ne t’inquiète pas”. Je sors, je regarde le terrain de rugby, la distance entre les voitures, je soupèse la situation et je pense en mon for intérieur : “ah putain de subconscient qui nous fait faire les pires conneries”.
J’en suis pour un pare-choc égratigné et un anti-brouillard arrière cassé. Ca va le choc n’a pas été très violent. J’aurais été propriétaire d’une voiture totalement neuve pendant une nuit et 300 km. Maintenant elle a eu son premier baiser, perdue sa virginité, Il faut se faire une raison.
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Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #3 le: 03 mai 2018 à 11:28:42 »
Chapitre 4 : L’inspection.

Dans la journée, pendant que ma belle-soeur est au taf, j’inspecte la voiture en détail, je regarde pour un éventuel remplacement de cet anti-brouillard arrière, je sors les papiers. Farfouille internet pour trouver un anti-brouillard. Introuvable sauf au US !
J’ouvre la sacoche dans le coffre fournie par la concession. Le commercial m’avait dit qu’il y avait différents produits d’entretien et un bidon d’huile. Ce à quoi je lui avais dit inquiet : “Pourquoi un bidon d’huile, la voiture consomme de l’huile ?” Il m’avait répondu : “Non mais au cas où, il vaut mieux prendre ses précautions”. J’avais acquiescé. Bon voyons voir cette sacoche, un produit nettoyant de jantes, un nettoyant de vitre, du lave-glace antigel, du dégivrant et une petite raclette pour enlever le givre l’hiver ; bon des trucs que l’on trouve à deux balles dans les stations-services. Mais où est le bidon d’huile? pas de bidon d’huile ! Mince, je jette un oeil à la facture, la sacoche me coûte 42€, elle contient juste 5 produits à deux balles soit au grand maximum 10€ et certainement pas le bidon d’huile qui lui doit être à 11€/litre et j’ai payé cette foutue sacoche avec sa camelote même pas complète 42€. Il n’y a pas de petits profits chez le concessionnaire Honda. C’est vraiment mesquin de la part de celui qui a préparé la sacoche. Est-ce de son initiative ou bien ce sont des instructions données par sa hiérarchie?. Ces questions, je n’aurais jamais la réponse car je ne vais pas faire 600 km de mon domicile pour me faire remettre un bidon d’huile et avoir une réponse. Je pense que le garage le sait, mais ils devraient penser aussi que le client sait qu’ils savent.
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Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #4 le: 03 mai 2018 à 11:28:59 »
Bonjour,


Introduction

Après 6300km et un peu plus d’un mois d’utilisation, je vous fais un petit retour de mon achat du Honda CR-V. Je l’ai eu à un prix défiant toute concurrence dans la concession parisienne, à tel point que je croyais avoir gagné le gros lot. Toutes les démarches d’achat ont été dématérialisée sans que j’ai à me déplacer dans la concession à plus de 600 bornes de chez moi.  En fait de gros lot, lisez si vous avez la patience et vous verrez par vous-même.

Chapitre 1 : La réception de la voiture.

Commençons par les conditions de retrait du véhicule au garage. Le GPS de mon téléphone m’indiquait la concession 500m plus loin dans la rue qu’elle n’était réellement. Evidemment je suis donc passé devant la concession sans la voir et me suis retrouvé un peu plus loin en plein embouteillage. Obligé de téléphoner à la concession pour savoir où ils étaient précisément car leur adresse ne correspondait pas avec celle du Gps. La standardiste ne savait me répondre que : “Nous sommes en face de BMW”. Auquel je demandais : “D’accord mais c’est où BMW?”.  Finalement, j’y arrive à cette foutue concession, ca y est je suis sur le parking, il est plein à craquer. Bon où puis-je me garer maintenant, allez hop dans ce petit trou de souris, collé dans l’interstice entre deux voitures, difficile de s’extraire de la voiture. Tout cela après un trajet d’un peu plus de 3 heures pour venir à la concession, ça m’a mis en retard de 15 minutes. 15 minutes c’est apparemment beaucoup, car la standardiste m’a appris que la personne qui devait me livrer la voiture, ne me voyant pas arriver, s’occupait dorénavant à une autre tâche. J’ai donc poireauté une-demi heure en attendant que la personne se libère. Finalement elle ne se libérera pas et c’est un commercial dépêché in extremis qui viendra me présenter la voiture. Fissa la présentation. Passe ensuite la paperasse etc.., on me remet un porte-clef de marque Honda, j’en demande un deuxième pour le deuxième jeu de clef  de ma femme et aussi un porte-étui pour la carte grise. J’obtiendrai un second porte-clef mais pas de porte-étui. Je ne demandai pas mon reste, l’heure avait tourné, il était plus de 17h30, j’avais encore 300 km à rouler pour arriver à ma prochaine destination où j’étais attendu à 19h30.
Je transfère, sur le parking, mes affaires personnelles de mon ancienne voiture -en reprise de l’achat de la neuve- vers la nouvelle. Il est temps de rouler.

Courbevoie....
Accord Tourer gen8 2.4l BVA luxury (2013), une des dernières vendues en France. Prelude gen3 2l 16s 4WS (1989), un rêve!
Ex Accord Tourer gen7 2l BVA Sport (2003).

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Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #5 le: 03 mai 2018 à 11:30:23 »
Chapitre 5 : Premier grand trajet.

Bon dans le Nord sous la pluie, je fais mes petites affaires. Un fois ces affaires terminées, je retourne vers Bordeaux, j’espère que la météo sera plus clémente. J’emmène avec moi ma maman.
Sur l’autoroute au environ de Tours, il pleut des cordes par intermittence. Je roule, Je roule, 130, 110,130,...parfait, super tenue de route de la voiture, confortable, (je l’ai déjà dit, je crois). La consommation moyenne après les milles premiers kilomètres est à 5,4l/100 sur autoroute, Ca va, c’est mieux que le début à 9 litres au cent, mais encore loin des 4,6l promis. Je roule. Bip...Bip...Bip.... Mince, un oeil vers le tableau de bord : le témoin d’alerte de gonflage des pneus est allumé. Mince, bizarre, ais-je un pneu crevé ? je ne sens rien dans la direction ? je décélère à 90, je parcours 15 km avant d’avoir une aire de repos. Je stoppe. Je fais le tour de la voiture sous la pluie battante. Ma maman s’impatiente dans la voiture. Pas grave, elle est toujours pressée et n’a aucune patience. De visu, rien, les roues ont l’air bien gonflées. Je téléphone grâce au module bluetooth au commercial qui m’a vendu la bagnole. Coup de bol, il répond à l’appel. Il me rassure en me disant que des fois ça arrive sur les capteurs, me donne une explication technique de comment fonctionnent les capteurs, auquelle je n’ai rien compris. Il me dit de vérifier la pression à la prochaine station par acquis de conscience. Bon je repars, fais 20km, m’arrête à la station. Le vent et la pluie fouette mon visage.  je vérifie la pression : 2.8 bar là où ça devrait être 2.4 bar. une légère différence de 100gr entre l’avant droit et l’avant gauche. J’équilibre le tout à 2.7, étant sur autoroute je ne veux pas trop dégonfler les pneus. Mais bon, à l’atelier ils ont un peu raté la préparation de la voiture pour gonfler les pneus à de tels niveaux de pression. Dois je m’attendre à d’autres déconvenues du même acabit ?
Au final je prends l’autoroute pour gagner un peu de temps sur le trajet, ça coûte du fric cette autoroute (je rappelle privatisée au passage), un vrai racket organisé, et me voilà à perdre plus d’une heure à devoir vérifier la pression des pneus parce qu’un capteur couplé à l’électronique est défaillant.
Je reprends la route, je roule, j’arrive à bon port.
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Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #6 le: 03 mai 2018 à 11:31:45 »
Chapitre 6 : Le Gps.

Quelques jours passent. Je décide de rendre visite à ma soeur en cure dans les Landes, dans un petit village au doux nom d’Eugénie-les-bains. Aucune idée où ce bled peut-être. Qu’importe, j’utilise le GPS. Bizarre comment il fonctionne celui-là. je saisis la Ville, le gps trouve, je saisis la rue (il n’y en a qu’une), le gps ne trouve pas, bon alors je sélectionne un lieu repère dans la courte liste proposée par le Gps et c’est parti.
Autoroute, route, ville, route, village, puis petite route, oh là où sommes nous? les routes deviennent de plus en plus petites, ce n’est bientôt plus que des routes pour tracteurs, goudronnées certes, mais on ne peut guère rouler à plus de 30km/h. et puis la fielleuse voix du gps annonce quand nous sommes au beau milieu d’un champs de maïs : “vous êtes arrivés à destination”. Ah mince. Bon, ce n’est pas encore au point ce système. Comment se sortir de cette galère? Simple : la carte routière papier ou bien se faire orienter par une personne qui connaît le pays, encore faut-il que le gps ne vous ait pas envoyé dans une zone blanche.
Retour à Bordeaux. je rebranche le gps. même histoire, je me retrouve à emprunter des routes non praticables au milieu des champs. L’histoire se renouvellera plusieurs fois au cours de mes 6000km de pérégrination. En voici une autre : Au alentour de Montpellier, Alors que je roule sur la déviation autoroutière construite maintenant depuis plus de deux ans, la flèche représentant la voiture traverse un no man’s land sans route sur la carte du gps. J’ai acheté une bagnole neuve truffée d’électronique dernier cri et le gps installé dans la voiture fonctionne comme un produit mal fini sorti des usines de la Pologne du 20ème siècle. Un nouveau petit tour sur les forum internet et j’apprend à faire la mise à jour des cartes avec Garmin Express. ça prend un temps infini à faire la mise à jour avec une clef USB. Je vous raconte pas la manoeuvre, télécharger la carte sur un ordinateur à partir du site de Garmin, transférer la carte sur une clef USB, mais avant il faut enregistrer sur la clef USB l’empreinte en format XML du numéro de série du GPS. Bonjour les aller-retour entre la bagnole et l’ordinateur. Bon ça sert à quoi qu’il y ait le Wifi et  le Bluetooth dans ce GPS, juste pour la frime? En tout cas ça ne sert pas à faire la mise à jour du GPS, cela aurait été trop simple. Les ingénieurs de Garmin ont dû penser qu’il faut que nous, êtres humains, soyons confrontés à des obstacles intermittents pour maintenir un niveau de vigilance minimum face aux dangers qui pourraient nous menacer.
Une fois les cartes mises à jour -enfin ne rêvons pas non plus, j’ai fait la mise à jour en avril 2018 et les cartes datent encore au mieux de mi-2017- je parcours quelques milliers de kilomètres, 6202 km exactement lorsque ma chère et tendre me demande pour son usage le volant de la voiture.
« Modifié: 03 mai 2018 à 11:49:40 par sitro »
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Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #7 le: 03 mai 2018 à 11:36:03 »
Chapitre 7 : L’assistance

Je ne peux pas dire non à la demande de ma femme d’emprunter la voiture, nous l’avons acheté ensemble. Auparavant, je vais faire le plein de gasoil à la première station-service pour qu’elle soit tranquille au moins 1 000 kilomètres. Pendant que je remplis le réservoir, un peu plus loin sur une aire réservée, un camion-citerne remplit les cuves de la station. Ca va, me dis-je, je ne vais pas tomber à court de diesel, nous ne sommes plus au temps du blocus des raffineries par les routiers en grève.
Nous échangeons donc nos voitures. Elle part avec  les deux chiens et le coffre chargé à bloc (peut-être quelques 350kg de marchandises) à quelques 200 km pour une raison qui la regarde. Elle doit revenir dans 3 jours. Elle est partie depuis deux heures qu’elle m’appelle. “Un voyant vient de s’allumer sur la console avec le message MGP-FI, est-ce normal ?” me demande-t-elle. Je regarde le manuel de la voiture. Ce qui est écrit n’est pas rassurant. Je lui réponds : “Non, il faut t’arrêter et appeler Honda assistance”. Elle s’arrête donc à l’aire de repos suivant. A partir de là, n’étant pas présent, je ne peux que rapporter les faits tels que je les ai compris. Honda assistance prend l’appel après 25 sonneries, si on est chanceux. De toute façon comme on est sur autoroute, ils disent de téléphoner par soi-même au dépannage de l’autoroute. Ce que l’on fait. On est emmené sur un camion au garage le plus proche. Le garage le plus proche n’est pas agréé pour faire la réparation donc cela nécessite de faire un deuxième voyage à la voiture sur un autre camion vers une concession Honda. Mais comme nous sommes le vendredi en début de week-end, elle ne sera transféré que le lundi suivant.  En attendant, on peut louer une voiture, mais l’agence de location du garage n’est pas non plus agréée auprès d’Honda assistance. Il faut donc se faire transporter par taxi jusqu’à une agence de location agréée. La plus proche est à 70 km. Le temps de l’aller/retour plus les paperasses, il faut compter un bon deux heures. Ma femme décide pour gagner du temps de faire l’avance des frais de location de voiture auprès de l’agence du garage, non agréé. Donc elle lâche au téléphone l’assistance Honda en expliquant sa situation.  Commence à remplir la paperasse, mais problème le garage en fait n’a pas de véhicule disponible sur place, il doit aller le chercher quelque part. Ma femme se dit qu’elle a lâché la proie pour l’ombre. Effectivement deux heures plus tard, elle obtient ce fameux véhicule de prêt. Elle se débrouille seule pour transbahuter le coffre plein de 350 Kg d’objet divers vers l’autre véhicule de location, tout ceci avec les deux chiens qui en profitent pour partir en goguette dans les champs de blé alentour. Bref, Entre l’établissement des contrats, les appels entre l’agence et Honda assistance pour qu’ils se mettent d’accord pour savoir jusqu’à quel montant de tarif de location Honda remboursera les frais etc...les démarches de la location prennent un bon deux heures. Ajouté aux temps de téléphone au dépanneur, d’attente du dépanneur, du remorquage, etc...vous prenez votre journée pour vous. Tout ceci tombe bien sûr le week-end du pont du 1er mai.
Ma femme partie le vendredi à 9h du matin , arrive sur son lieu de destination 180 km plus loin à 21h, complètement crevée. Bon, bon…
Le lundi après le week-end, Honda assistance fait rapatrier notre super belle et neuve voiture avec 6332 km au compteur vers le concessionnaire de Bordeaux.
Ma femme rentre avec son véhicule de location à notre domicile. C’est un énorme Citroën Jumper, un vrai camion. La surprise c’est qu’il consomme 12 litres au 100, le tarif d’autoroute est doublé vu le bestiau. et pour stationner cet engin dans notre allée, c’est impossible. Nous empruntons le parking du voisin. Il faut s’y reprendre à dix fois pour le garer correctement. Entre ma femme au volant et moi lui indiquant si ça passe ou pas au portail, la tension monte.
Nous décidons de nous débarrasser de cet engin et de le reporter à l’agence de location. De toute façon, le contrat d’assistance Honda limite à 5 jours maximum la prise en charge du véhicule de remplacement, nous sommes au 4ème jour (vendredi, samedi, dimanche et lundi), le 5ème jour est le 1er mai, nous ne pensons pas que l’agence sera ouverte le 1er mai pour restituer le camion.
Nous voilà repartis pour rendre le bestiau. Nous le rendons. RAS. Ma femme repart faire ces affaires, je rentre en train puis en bus dans le cul du bassin. La journée est passée.
Entre temps, dans cette belle journée de lundi entrecoupée d’averses, la concession nous appelle pour nous dire que la voiture ne sera pas diagnostiquée avant le mercredi 2 mai.
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Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #8 le: 03 mai 2018 à 12:00:50 »
Chapitre 8 : La concession

Mercredi 2 mai matin j’attends des nouvelles de ma voiture. Je glandouille, ma femme est partie au boulot. Les heures passent, rien. Je décide d’appeler la concession. Un bruit d’aspirateur me répond, après quelques minutes de vrombissement de moteur d’aspirateur au combiné, un type (je suppose le chef d’atelier) me parle, je lui demande où en est la situation. il me répond une phrase alambiquée qui peut tout à la fois vouloir dire qu’ils font une mise à jour du logiciel de la voiture ou bien qu’ils font une mise à jour de leur valise de diagnostic. En tout cas le problème sur ma voiture n’est pas diagnostiqué, il faut attendre. Il dit me rappeler cet après-midi pour me tenir au courant. Je demande un véhicule de prêt en attendant. Le gars me répond sèchement qu’ils n’en ont pas de disponible. La concession a 200 voitures sur son parking, mais ils n’en ont pas de disponible pour dépanner un client dont la voiture neuve sous garantie est en panne dans leur atelier. Quand je dis 200 voitures sur le parking, je suis loin de la vérité, la concession fait partie d’un groupe local multimarque, et si ce groupe avec toutes ces concessions n’a pas au moins 3000 voitures sur la Cub alors il n’en a aucune.
L’après-midi passe. 18h, l’heure de la débauche approche. L’atelier va bientôt fermer et toujours pas d’appel de la concession pour me tenir au courant. Je décide d’appeler. Un premier gars me répond, je me présente, il me fait patienter, un autre gars prends le combiné, il m’explique que leur valise de diagnostic ne fonctionne pas. Donc c’était bien ça, l’atelier faisait une mise à jour de la valise et non pas une mise à jour de l’ECU de ma voiture. Je n’y crois pas un seul instant. J’ai jamais entendu une excuse aussi bidon, ils auraient pu inventer mieux comme prétexte. Je demande une nouvelle fois une voiture de prêt. Le gars me fait la même réponse :”j’en ai pas de disponible” et ajoute sèchement: ”voyez avec l’assistance Honda”. Je lui réponds que la procédure habituelle sous garantie est que la concession prête un véhicule en attendant la réparation. il répète ne pas avoir de voiture disponible. Une intuition se fait jour dans mon esprit : Ils l’ont mauvaise et ont la hargne des mauvais perdants. Perdant de ne pas m’avoir vendu la voiture. Au lieu d’acheter la voiture dans cette concession, ce qui aurait dû se faire puisqu’ils sont les plus proche de mon domicile officiel écrit sur la carte grise, j’ai opté pour un achat sur la région parisienne où je suis régulièrement. Il faut dire que mon choix a été dicté par le fait qu’entre la concession bordelaise et la concession parisienne il y avait une différence de 4 000€ à prestation égale et aussi peut-être un préjugé négatif de ma part tenant aux appréciations que j’avais lues à droite et à gauche sur la concession bordelaise. Si mon intuition se révèle exacte, je vais galérer dans le futur pour faire les entretiens de la voiture. Ca a déjà l’air d’être le cas pour cette panne sous garantie.

(à suivre)
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Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #9 le: 03 mai 2018 à 12:15:03 »
La panne pourrait bien être liée au dernier plein effectué. (présence du camion à la station = "merde" du fond de cuve remuée)
À suivre comme tu dis. Les diesels ont beaucoup d'ennuis à cause de ça (entre autres... vive l'essence  ;D)

Toujours galère de tomber en panne... ce n'est jamais au bon moment!

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Re : Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #10 le: 03 mai 2018 à 12:28:04 »
La panne pourrait bien être liée au dernier plein effectué. (présence du camion à la station = "merde" du fond de cuve remuée)
À suivre comme tu dis. Les diesels ont beaucoup d'ennuis à cause de ça (entre autres... vive l'essence  ;D)

Oui, Sur le plan technique je penche fortement pour que la panne soit liée à la qualité du diesel ou bien à la présence d'eau dans le diesel. Mais dans ce cas le filtre à gasoil sur la honda n'est pas au top, car sur ma précédente voiture, je faisais régulièrement le plein dans cette station. Ce n'est non plus rassurant.
Honda CR-V -2018-  mk IV Phase 2 1.6 i-DTEC 16V 120 cv et Toyota Corolla -2007- D-4D 90ch
Toyota Corolla Touring Sport hybride pour Mme.
Pour l'histoire : Simca P60 (Aronde) - Renault 18 GTL - Mercedes 200D - Alfa Roméo Giulietta 1.8 - Peugeot 309 - Nissan Sunny break D. - Mazda Premacy 110 D. - Toyota Verso D.

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Re : Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #11 le: 03 mai 2018 à 12:32:25 »
Chapitre 7 : L’assistance

Je ne peux pas dire non à la demande de ma femme d’emprunter la voiture, nous l’avons acheté ensemble. Auparavant, je vais faire le plein de gasoil à la première station-service pour qu’elle soit tranquille au moins 1 000 kilomètres. Pendant que je remplis le réservoir, un peu plus loin sur une aire réservée, un camion-citerne remplit les cuves de la station. Ca va, me dis-je, je ne vais pas tomber à court de diesel, nous ne sommes plus au temps du blocus des raffineries par les routiers en grève.
Nous échangeons donc nos voitures. Elle part avec  les deux chiens et le coffre chargé à bloc (peut-être quelques 350kg de marchandises) à quelques 200 km pour une raison qui la regarde. Elle doit revenir dans 3 jours. Elle est partie depuis deux heures qu’elle m’appelle. “Un voyant vient de s’allumer sur la console avec le message MGP-FI, est-ce normal ?” me demande-t-elle. Je regarde le manuel de la voiture. Ce qui est écrit n’est pas rassurant. Je lui réponds : “Non, il faut t’arrêter et appeler Honda assistance”. Elle s’arrête donc à l’aire de repos suivant. A partir de là, n’étant pas présent, je ne peux que rapporter les faits tels que je les ai compris. Honda assistance prend l’appel après 25 sonneries, si on est chanceux. De toute façon comme on est sur autoroute, ils disent de téléphoner par soi-même au dépannage de l’autoroute. Ce que l’on fait. On est emmené sur un camion au garage le plus proche. Le garage le plus proche n’est pas agréé pour faire la réparation donc cela nécessite de faire un deuxième voyage à la voiture sur un autre camion vers une concession Honda. Mais comme nous sommes le vendredi en début de week-end, elle ne sera transféré que le lundi suivant.  En attendant, on peut louer une voiture, mais l’agence de location du garage n’est pas non plus agréée auprès d’Honda assistance. Il faut donc se faire transporter par taxi jusqu’à une agence de location agréée. La plus proche est à 70 km. Le temps de l’aller/retour plus les paperasses, il faut compter un bon deux heures. Ma femme décide pour gagner du temps de faire l’avance des frais de location de voiture auprès de l’agence du garage, non agréé. Donc elle lâche au téléphone l’assistance Honda en expliquant sa situation.  Commence à remplir la paperasse, mais problème le garage en fait n’a pas de véhicule disponible sur place, il doit aller le chercher quelque part. Ma femme se dit qu’elle a lâché la proie pour l’ombre. Effectivement deux heures plus tard, elle obtient ce fameux véhicule de prêt. Elle se débrouille seule pour transbahuter le coffre plein de 350 Kg d’objet divers vers l’autre véhicule de location, tout ceci avec les deux chiens qui en profitent pour partir en goguette dans les champs de blé alentour. Bref, Entre l’établissement des contrats, les appels entre l’agence et Honda assistance pour qu’ils se mettent d’accord pour savoir jusqu’à quel montant de tarif de location Honda remboursera les frais etc...les démarches de la location prennent un bon deux heures. Ajouté aux temps de téléphone au dépanneur, d’attente du dépanneur, du remorquage, etc...vous prenez votre journée pour vous. Tout ceci tombe bien sûr le week-end du pont du 1er mai.
Ma femme partie le vendredi à 9h du matin , arrive sur son lieu de destination 180 km plus loin à 21h, complètement crevée. Bon, bon…
Le lundi après le week-end, Honda assistance fait rapatrier notre super belle et neuve voiture avec 6332 km au compteur vers le concessionnaire de Bordeaux.
Ma femme rentre avec son véhicule de location à notre domicile. C’est un énorme Citroën Jumper, un vrai camion. La surprise c’est qu’il consomme 12 litres au 100, le tarif d’autoroute est doublé vu le bestiau. et pour stationner cet engin dans notre allée, c’est impossible. Nous empruntons le parking du voisin. Il faut s’y reprendre à dix fois pour le garer correctement. Entre ma femme au volant et moi lui indiquant si ça passe ou pas au portail, la tension monte.
Nous décidons de nous débarrasser de cet engin et de le reporter à l’agence de location. De toute façon, le contrat d’assistance Honda limite à 5 jours maximum la prise en charge du véhicule de remplacement, nous sommes au 4ème jour (vendredi, samedi, dimanche et lundi), le 5ème jour est le 1er mai, nous ne pensons pas que l’agence sera ouverte le 1er mai pour restituer le camion.
Nous voilà repartis pour rendre le bestiau. Nous le rendons. RAS. Ma femme repart faire ces affaires, je rentre en train puis en bus dans le cul du bassin. La journée est passée.
Entre temps, dans cette belle journée de lundi entrecoupée d’averses, la concession nous appelle pour nous dire que la voiture ne sera pas diagnostiquée avant le mercredi 2 mai.

" un camion-citerne remplit les cuves de la station", ton diesel à mon avis a vue de l'eau!!!
Le problème des diesels modernes, ils ne la supportent pas! Donc si le voyant s'est allumé à tant, c'est juste de l'eau dans le bac décanteur du filtre à gazole! Une bonne purge, un coup de valise et cela devrait être bon!
Accord Tourer gen8 2.4l BVA luxury (2013), une des dernières vendues en France. Prelude gen3 2l 16s 4WS (1989), un rêve!
Ex Accord Tourer gen7 2l BVA Sport (2003).

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Re : Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #12 le: 03 mai 2018 à 12:34:04 »
La panne pourrait bien être liée au dernier plein effectué. (présence du camion à la station = "merde" du fond de cuve remuée)
À suivre comme tu dis. Les diesels ont beaucoup d'ennuis à cause de ça (entre autres... vive l'essence  ;D)

Toujours galère de tomber en panne... ce n'est jamais au bon moment!

Vive l'essence, sans FAP...!
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Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #13 le: 03 mai 2018 à 14:32:45 »
Dans le genre "pas de chance", c'est assez fou !!

Entre la belle-soeur qui abîme la voiture, le soucis sur la route, l'assistance Honda (j'ai pris cette option, je prie pour ne jamais tomber en panne) et la concession, tu cumules !!!

Bon courage !!

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Re : Ma petite histoire avec ma nouvelle bagnole
« Réponse #14 le: 03 mai 2018 à 17:02:09 »
Rarement vu autant de poisse, je compatis  :-\   Cela fait beaucoup pour une voiture neuve.

 Je me demande qu'elle est l'intérêt de toutes ses assistances vendues avec les voitures aux vues des contraintes. Je n'ai pas voulu de l'extension de garantie en partie pour cela.