+1 ! Je suis persuadé qu'il n'y a que 3 écueils (contournables) pour passer à l'ethanol :
- dissolution de l'ethanol dans l'huile : souci réel mais il suffit de vidanger un peu plus souvent, et il existe des huiles adaptées
- corrosion : il y a longtemps que les circuits d'alimentation savent gérer, au moins depuis qu'on est passé au E10. Au pire, conserver une proportion minoritaire d'essence règle le problème
- rouler pauvre : c'est le seul risque immédiat pour le moteur (l'huile diluée n'est pas un souci immédiat); un boîtier ou une reprog en viennent facilement à bout, il suffit d'augmenter le temps d'injection. A ce sujet la plupart des calculateurs japonais ont de la marge et savent enrichir largement. Et donc même sans boîtier ni reprog ils acceptent une large proportion d'ethanol sans que ça pose le moindre problème. Et pour connaître la limite de cette proportion il suffit de lire avec une appli OBDII les LTFT et le ratio air carburant sous lesquels tourne le moteur.
En bref il vaut largement mieux à mon sens rouler sans boîtier avec une bonne proportion d'ethanol (dans l'idéal, proche de ce que le moteur sait faire tout seul) que rouler à 100% avec un boîtier qui va gruger tout le monde mais ne réglera pas les éventuels soucis de corrosion ou de démarrages à froid.