A tort ou à raison, c'est le choix de mener une politique familiale.
Qu'une politique familiale se traduise par des aides sociales, c'est parfaitement compréhensible. Je ne trouve rien à redire sur le fait que la solidarité nationale permette de participer à soutenir les familles à travers la redistribution.
Là où ça l'est moins c'est quand des taxes sont minorées pour certaines catégories de la population alors que, l'esprit même d'une taxe, c'est son caractère universel qui la rend applicable à tout le monde quelque soit sa situation et ses revenus.
Je ne vois pas en quoi le motif de la famille nombreuse justifie la minoration d'une taxe sur les émissions de CO2, sachant, factuellement, qu'un véhicule émettant 200g de CO2 ne va pas émettre moins parce que son propriétaire a une famille nombreuse.
De même, le calcul de l'impôt sur le revenu sur la base du quotient familial entraîne des inégalités criantes.
Ainsi, en raison de ce paramètre, à revenus équivalents, un couple sans enfant en concubinage paiera environ 28% d'impôts en plus qu'un couple sans enfant pacsé ou marié.
Les comcubins étant considérés comme des célibataires, ils sont de fait pénalisés par le quotient familial.
Dans ce pays, les personnes seules sans enfants sont clairement penalisées par rapport au reste de la population. Et après on vient nous parler du principe d'égalité devant l'impôt...
En gros, tu es seul, tu as surtout le droit de payer pour tout le monde.