Hier, je travaillais avec 3 amis sur une S800 à Bruxelles. Un peu avant la pause de midi, je leur raconte comment j'avais, le 6 mars 1982, ramené de France mon cabriolet S800 blanc que je venais d'acheter.
Si la voiture était en France, c'est parce que les parents de l'ex propriétaire possédait une petite maison sur le territoire français à quelques kilomètres de la frontière belge. Comme il y a avait un garage, le cabriolet y avait trouvé un refuge. Le cabriolet était bien "belge", mais plus immatriculé depuis quelques années et donc plus de plaques d'immatriculation, ni de contôle technique, ni d'assurance, bref la totale.
Le vendeur, pour rapatrier la S800 en Belgique, n'écouta que son courage et mit les plaques de sa voiture de l'époque et après vérification du niveau d'huile, nous avons repris le chemin du retour pour la Belgique.
Moment d'angoise lors du passage au poste frontière entre la France et la Belgique. Le conducteur du cabrio blanc, avec ses fausses plaques (enfin des vraies mais pas de la bonne voiture et sans assurances pour rappel) passe le poste sans problèmes. Je suivait le cabrio blanc à quelques mètres et lorsque j'arrive à la hauteur du douanier belge, celui-ci me demande pour contôler les papiers de ma S800. Heureusement, j'ai toujours roulé avec une S800 en ordre. Je me demande ce qui se serait passé si le douanier avait choisit le cariolet blanc.
Après ce fut le retour vers Bruxelles avec les deux S800.
C'est donc l'histoire que je racontais hier avant-midi. Depuis ce jour de mars 1982, je n'avais donc plus de contact avec le vendeur.
Hier soir, vers 21h30, je reçois un appel sur mon GSM. Devinez qui me contactait ?
Oui, le vendeur de la S800, 33 ans après la vente et quelques heures après en avoir parlé avec des amis.
Cette histoire est authentique, mais la prochaine fois je parlerai à mes amis du super gros lot au Loto.