Voitures neuves : une année en trompe l'oeil ?
Troisième mois de baisse pour le marché français des voitures neuves. Avec, 153 692 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves a enregistré en décembre 2008 une baisse de 15,8%.
Bilan néanmoins quasi stable sur une année, puisque l'année écoulée s'est achevée avec un léger recul des ventes : - 0,7 %, avec 2 050 289 voitures particulières immatriculées en 2008. 2 064 543 voitures avaient été immatriculées l'année précédente.
Les constructeurs hexagonaux sont finalement parmi ceux qui s'en tirent le mieux. Toutes marques confondues, les marques françaises ont en effet enregistré une petite hausse de 1,2 % quand les marques étrangères ont vu leurs ventes reculer de 2,7 %.
Dans le détail, sur une année, les immatriculations du Groupe Renault ont ainsi progressé de + 3,5%. Une petite précision tout de même, si les ventes de Renault ont légèrement augmenté, + 1.3 %, celles de Dacia ont littéralement bondi, + 33,3 % en 2008. Le groupe Renault représente désormais 24 % du marché français.
Chez PSA, si Citroën enregistre une belle augmentation de ses immatriculations, + 4,3%, Peugeot perd 1,6 %. Le groupe représente 30,9 % du marché hexagonal.
Parmi, les gagnants de l'année, citons encore Fiat qui enregistre une progression de ses ventes de véhicules neufs de 38,4% ou Nissan avec un bon 18,3 %.
Et, les perdants ? Tous les autres ou quasi… serait-on tenté de dire. GM enregistre ainsi une baisse de 8,9 %, Toyota et Lexus moins 10, 8 %, Mercedes enregistre un peu brillant recul de 16,4 %, ...
En 2008, la France ne s'en sort finalement pas si mal comparé à certains de ses voisins. Un seul exemple, l'Espagne où le marché s'est encore enfoncé en décembre, enregistrant une chute de 50% des immatriculations. De l'autre côté des Pyrénées, l'année se termine sur un piteux moins 28,1%, la plus forte baisse jamais enregistrée.
Au final, 2008 se révèle comme une année contrastée. Sur les six premiers mois de l'année le marché des voitures neuves a en effet bondi de 4,5 % avant de reculer de 6,3 % sur les six derniers mois de l'année. Dopé dans un premier temps par les incitations fiscales, le marché français semble rentrer peu à peu dans le rang. Les six prochains mois risquent d'être décisifs...
autojournal.fr