Peut-être, on peut toujours imaginer le pire.....c'est pas ma nature.

Je peux en parler car c'est ce qui s'est passé dans une des entreprises où j'ai travaillé lorsqu'elle avait été racheté par un fond d'investissement britannique à la fin des années 90.

Seule la course au rendement comptait. À force de tout accepter sans broncher de la part de la nouvelle direction, la vie dans l'entreprise était devenue infernale.

Nous nous étions retrouvés avec un nouveau management qui pratiquait la manipulation, mais aussi le dénigrement et les menaces dans le huit clos d'entretiens individuels surprises.

J'ai su ce que c'était que de partir avec la boule au ventre au travail et de perdre confiance en soit et dans le goût de la vie.

Ce qui m'a sauvé c'est quand j'ai découvert que je n'étais pas le seul et que c'était une pratique généralisée dans l'entreprise.

Aujourd'hui on appellerait cela un système de management basé sur le harcèlement moral. À l'époque il n'y avait pas de mots officiels pour qualifier ce genre de pratiques.

Démissionner aurait été un aveu d'échec pour moi et c'était également leur donner raison car je pense que c'était aussi une méthode pour optimiser encore plus les effectifs en évitant de payer des licenciements. Il n'y a que lorsque je me suis opposé frontalement à cette clique mise en place par le nouvel acquéreur de l'entreprise, que j'ai retrouvé ma dignité professionnelle. Je me suis battu et j'ai gagné. En même temps je leur ai fait découvrir qu'ils n'avaient pas tous les droits et qu'ils avaient aussi des obligations.

Cette bande d'apprentis sorciers du management se croyait tellement intouchables que l'un d'entre eux, et pas le plus petit, le directeur de la région Nord et Ile-de-France selon lequel nous ne faisions jamais assez, s'était permis de voler les chèques cadeaux du CE. Il fut démasqué par l'enquête de police qui avait été lancée par le CE suite au vol.

Pour finir, l'entreprise a été dissoute 4 ans après mon départ, quand le fond d'investissement, après avoir bien margé, a revendu l'entreprise par morceaux à différents acheteurs.

J'ai connu aussi la reprise par un fond d'investissement mais je n'ai pas eu le temps de souffrir de harcèlement moral  .......18 mois après leur arrivée ils ont fait un plan de licenciement économique touchant les 3/4 des salariés, et j'ai été poussé vers la sortie après 26 ans dans la boite.

D'autres ne s'embarrassent pas à faire un plan de licenciement. Ils poussent tout bonnement à la démission en  engageant des gens dont la spécialité est d'user moralement les salariés.

Ces fonds d'investissement sont le pire visage du système économique mondialisé.

Parce qu'il y avait de l'argent pour le plan social, tant mieux!

Décidément, Tesla me paraît de plus en plus antipathique:

https://www.moniteurautomobile.be/marque--tesla/actu-auto/juridique/tesla-client-satisfait-ou-satisfait.html

Donc, que Tesla se protège juridiquement de ce genre de comportement abusif ne m'étonne pas.

je ne pense pas qu'une telle clause soit légalement valable en UE.

En Europe, si la voiture est achetée sur internet et que le process de vente s'est fait uniquement sur internet, il n'y a pas de raison pour qu'on ne puisse pas retourner la voiture.

Qui, à part Tesla, vend des voitures sur internet en Europe actuellement?

C'est justement la question que je me pose.....et je pense qu'il n'y a personne d'autre.